Annales des Mines (1832, série 3, volume 3) [Image 221]

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PAR LA MÉTHODE ANGLAISE.

SUR L'AFFINAGE DE LA FONTE

niées de cavités concentriques, dans l'intérieur des gueusets.

Nous donnons ici l'analyse de quelques fontes appartenant à cette classe. 2rne.

Silicium. Soufre

Phosphore.. . Fer et charbon. .

3rne.

0350 -- 0092 -- 0250 0160 -- 0128 -- 0126 0043 9447

0041

9739

9624

10000

10000

10000

La i". est une fonte qui présente à l'intérieur quelques géodes tapissées de cristaux irisés. Elle est assez compacte vers les bords, et son grain, en général peu serré, est cristallin.. La 3e est une fonte dont la cassure est entièrement caverneuse; son grain est fin, ayant plutôt la couleur et le grain de l'acier que celui de la fonte blanche ordinaire. Elle provient d'une surcharge de minerai dans le haut-fourneau, et soit, que l'oxigène de l'oxide de fer non réduit, dans cet appareil, ait oxidé son carbone et surtout son silicium, soit que ce résultat soit dû à un excès de vent, toujours est-il que ce produit a éprouvé un degré d'affinage assez prononcé ; et que l'ensemble de .ses propriétés physiques et même

chimiques le rapproche entièrement du fine-

métal. Cette fonte, que l'on obtient par surcharge de minerai et par une forte production journalière, est, comme on le voit par la composition chiral que, aussi pure que le fine-métal ordinaire. Toutefois, il faut en excepter le phosphore qui y reste

en plus grande quantité que dans le produit de l'affinage ordinaire. Dans les localités où on pour-

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rait disposer de matières premières., propres à: donner des fontes non phosphoreuses, ne devraiton pas tenter de donner aux hauts-fourneaux une allure telle, qu'ils donnassent constamment le produit que l'on aurait de grandes chances de pouvoir puddler directement. Il nous paraîtrait utile d'essayer si le puddlage direct, déjà employé avec avantage sur la fonte brute grise et ménze blanche obtenue au charbon de bois, donnerait pas de bons résultats pour cette fonte. caverneuse. Nous avons tenté de puddler ce produit caverneux, obtenu au coke; l'opération a eu lieu sans difficulté , mais la qualité du produit était en général très-médiocre; il est vrai que la perte pourrait tenir en partie au sable adhérent nonseulement à l'extérieur des gueusets, mais disséminé encore à l'intérieur; circonstance due à ce qu'elle coule ordinairement pâteuse des hautsfourneaux. Un moyen qui réussit bien, et que

l'on ne saurait trop recommander, pour éviter ces mélanges mécaniques de matières impures, consiste à couler ce produit, et en général, les fontes destinées à faire du fer, dans des lingo-

tières en bonne fonte grise. Par là on évite un déchet considérable dans les opérations subséquentes. Il est bien vrai que ce moulage en coquilles trempe un peu la fonte, et lui communique de. la dureté; mais, si c'est une chose que l'on ne recherche pas pour les fontes de la I". classe , il faut convenir que cela est très-avantageux pour celles de la 3e,, qui sont, plus que toutes les autres, disposées à se souiller de ces matières argileuses (i) D'ailleurs le moulage en coquille rend ces fontes