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SUR L'AFFINAGE DE LA FONTE
DAR LA MÉTHODE ANGLAISE.
L'affinage des fontes de la 3e. classse nécessite quelques précautions parce qu'étant déjà plus ou
confondre avec ces dernières sont toujours blanches et à grains cristallins.
moins affinée elle exige, pour être maintenue en fusion convenable au fond du creuset, une très-haute température; aussi ne doit-on pas craindre d'incli
ner fortement les tuyères, afin que l'endroit oùla température du foyer est la plus forte soit rapproché le plus possible du fond du foyer où se rend le métal affiné. En général , on peutpasser ces fontes assez commodément aux fineries, avec un foyer de on'. 28 à on'. 3o de profondeur, l'angle d'inclinaison des tuyères étant de 25 à 27 degrés.
Nous devons faire ici une observation générale, c'est que les caractères physiques indiqués pour reconnaître en particulier chacune des trois classes de fonte que nous avons précédemment désignées, sont modifiés par le moulage dans des lingotières en fonte; de sorte, par exemple , que la fonte de la 3' classe qui eût été entièrement caverneuse comme le fine-métal le plus avancé , si elle ent été coulée en sable, est au contraire aussi compacte que les fontes blanches de la ". classe. La cassure offre cependant des caractères faciles à saisir, avec un peu d'habitude. Ainsi la fonte déjà affinée dans le haut-fourneau a un grain qui n'est jamais cristallin ; sa couleur la rapproche tout - à - fait de l'acier fondu , tandis que les autres qualités de fonte que l'on pourrait plus difficiles à affiner
- I°. en ce qu'il trempe la fonte,
et 2.. surtout parce qu'alors elles ne retiennent plus de
sable ou silice qui facilite toujours beaucoup l'affinage.
Le coke est, presque exclusivement, le seul combustible employé à .l'affinage de la fonte par la méthode anglaise; n ne doit consacrer pour cet usage que le coke le plus pur et le moins cendreux. Une chose qui est d'une grande importance pour que l'affinage marche Lien, c'est
d'assortir convenablement les diverses qualités de ...coke avec la nature différente des fontes que l'on -doit traiter. Ainsi, avec les fontes dures ou de la première
.classe, il faut employer du coke lourd, non friable qui résiste bien au feu et développe sous le moi là re vol um e possible u ne haute température. Le coke fabriqué en plein air,lorsqu'il est d'ailleurs peu cendreux et boursouffié , est celui qui nous a
réussi le mieux, et que l'on doit recommander en général, pour le travail des fineries , parce qu'il développe beaucoup plus de chaleur, et que l'on en consomme beaucoup moins que du coke obtenu avec la houille menue, dans les fours clos. Ce dernier est, en général, plus léger, plus friable, moins pur et surtout plus cendreux que l'autre.
Aussi doit-on éviter de s'en servir autant que possible , à moins qu'il n'ait été obtenu avec de la houille grosse et de bonne qualité. Dans ce dernier cas il remplacerait très-bien le coke, en feux ou en plein air, léger sans être friable,
que l'on doit employer dans l'affinage des fontes de la 2'. et surtout de la 3'. classe. On doit rejeter complétement pour le travail
des fineries le coke léger, très-friable et cendreux; il retarde beaucoup l'affinage et aug-
Du coke.