Annales des Mines (1832, série 3, volume 3) [Image 225]

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SUR L'AFFINAGE Dr LA 'FONTE

PAR LA MÉTHODE ANGLAISE.

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sure que le fourneau s'échauffe. Ce n'est ordinairement qu'après avoir fait quatre et même cinq coulées que le foyer est convenablement chaud. On peut alors, dans un foyer dont nous avons donné précédemment les dimensions, mettre de .1250 à 1350 kil. de fonte à chaque

un peu en fonte, et surtout en bocages ( careas très imprégnés de sables qui restent à chaque coulée de la fonte des hauts-fourneaux ). Ce

opération.

Néanmoins, si l'on remarquait que le foyer eût une trop grande profondeur , il vaudrait

Si le bottom de la finerie s'est élevé , ce qui résulte ordinairefne.nt du refroidissement du fourneau, ou d'urne &arge trop forte, l'ouvrier doit dans l'opération suivante diminuer la charge

ordinaire, de manière à la rendre très-faible,

sauf à ajouter de nouve;lle fonte pendant l'affien reconnaît le licsoin. Lorsque cet accinage, dent est porté à un certain degré, et que l'on tra-

vaille des fontes demi-dures ou tendres, cette

moyen réussit presque tOtliOurs,SUrtOut si l'on

surcharge en même temps en fonte ,tendre et demi-tendre à affiner.

mieux mettre hors et retire un nouveau creuset; attendu qu'il est défavorable à la qualité et à la

quantité du produit, de faire dans une finerie

ordinaire des chargemens de 155o à t7oo kilog. par opération, comme nous aurons occasion de le remarquer plus tard.

On peut aussi se servir, pour corriger le

mal qui résulte d'un chargement mal calculé

diminution du chargement ne .suffit pas toujours

-de

difficiles à affiner ( fontes grises ou truitées ). Si,

jouissent de la propriété d'avancer l'affinage, ainsi que diverses autres substances dont nous aurons l'occasion de parler. il est facile de se rendre compte de ce qui se

pour remédier au mal; il fan dans ce cas, Lire un chargement faible dest'fontes les plus par ce moyen, l'ouvrier ne peut paTvenir à se rendre maître de cet engorgement, i Lut absolument mettre hors; on introduit aiorg une grande quantité d'eau sur la fonte solidifiée dans le foyer, afin de la rendre cassante, de pouvoir l'enlever peu à peu avec des masses en fer aciéré, et refaire .un nouveau bottom. L'accklent contraire arrive ordinairement dans le travail des fontes dures , lorsqu'on emploie une charge trop faible: ces fontes, exigeant

pour se trait:Abri-lier en fine-métal un temps trop long, déterminent la fusion des matières qui

composent le. bottom; on se sert alors, pour y porter remède, d'un moyen opposé à celai employé dans le premier cas; ou doit surcharger

scories

des

opérations prrécédentes

,

qui

passe dans les deux cas qui viennent de nous oc-

cuper , si l'on se rappelle que, dans un charge, ment aussi bien fait que possible, l'orifice infé,rieur des tuyères doit plonger entièrement- dans les scories, sans cependant atteindre la fonte qui occupe la partie inférieure; si le. chargement est trop Ibn, la fonte, trop -rapprochée' de 'l'orifice de sortie du vent, s'affine ut-..op vite; dès lors

la partie trop affinée se rend au bas du foyer oit elle se solidifie , parce que ce dernier n'a plus une température suffisante pour la maintenir liquide. Dans le cas oit le chargement est trop fia le vent, étant obligé de traverser une couche plus épaisse de scories, n'a plus. assez d'intensité, lors-. o9