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FREIN, ETC.
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Cette pièce est portée par un axe en fer projeté en O. Elle peut être soulevée en tournant autour de ce point, au moyen de la .chaîne en fer IK, du levier KL, et du tour à manivelle T. L'arbre vertical du tambour est porté sur une crapaudine placée sur la pièce G H ; l'axe en fer placé à la partie supérieure peut monter ou descendre de un ou deux pouces dans la boîte qui le reçoit.
VU est une meule en grès fixée vers la partie
inférieure de l'arbre du tambour, et tournant avec lui. Lorsque la pièce de bois GH est horizontale, cette meule vient reposer sur une autre meule fixe V'U', muraillée dans la voûte de la fosse, et reposant sur les murs latéraux dont elle est revêtue. Cette dernière est percée d'un trou à son centre pour laisser passer l'extrémité inférieure de l'arbre vertical du tambour. rouleau en fonte pour renvoyer 1 a corde dans l'axe du chemin de fer. poulie.
La fig. (2) est un plan du frein dans lequel les mêmes lettres désignent les mêmes objets; on a supposé la partie supérieure de la voûte enlevée pour laisser voir la pièce de bois qui porte le tambour. La fig. (3) est une projection sur un plan ver-
tical perpendiculaire au plan de la fig. (1), du tour à manivelle et des poteaux entre lesquels se meut l'extrémité L du grand levier KL. Lorsque l'appareil ne fonctionne pas, la pièce de bois GH est à peu près horizontale; le pivot de l'arbre vertical du tambour ne repose pas sur la crapaudine portée sur cette pièce, et tout l'appareil est porté par la meule VU, qui repose sur
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la meule fixe VU'. Lorsque l'on veut mettre le tambour en mouvement, un homme, agissant sur la manivelle du tour T, soulève la pièce de bois
GH, qui tourne autour du point O. Le tambour est soulevé et ne porte plus alors sur la meule, mais sur son pivot. Quand on veut arrêter la marche des wagons, il suffit de laisser retomber la herse GH. Le frottement de la meule VU, sur la meule fixe, a bientôt détruit le mouvement. Le poids de la meule , du tambour et de toutes les parties supportées par la herse est d'environ 6000 kilogrammes.
Si nous désignons par P ce poids, parfle rapport du frottement à la pression , on sait qu'en négligeant le diamètre de l'arbre qui traverse les deux meules, le frottement équivaut à une force .fP appliquée aux du rayon de la meule tournante. 11 est probable que le rapport fest ici égal au moins à o,5o , ce qui donne 3000 k. pour l'intensité de la force qui tend à détruire le mouvement. Aussi le frein que nous décrivons arrête-til en très-peu d'instans, sur la rampe, un wagon chargé de 4o hectolitres de bouille, ayant acquis. une vitesse de 3 mètres par seconde, et remon-
tant seulement la corde à laquelle on n'a point attaché de wagon vide. La résistance du câble et des crochets d'attache doit être assez considérable pour qu'ils ne puissent pas être rompus au mo-
ment où on laisse retomber la herse pour détruire le mouvement. La tension du câble descendant est augmentée dans cet instant de tout l'effet
du frottement des meules, de sorte qu'en dési-
gnant par T l'augmentation de tension qu'éprouve alors le câble,par R le rayon de la meule,
par rie rayon du tambour, on a :Pf x RT X r.