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ANALYSES 'DE SUBSTANCES MINÉRALES.
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l'urique abandonne, en se transformant en acide sulfureux, et par celui que cède le deutoxide de cuivre en passant à l'état de protoxide. Lorsqu'on chauffe 3 at. de cuivre rouge avec i at. de sulfate de cuivre, on a du protoxide pur en masse scori forme ramollie, mais assez difficilement fusible;
mais, si l'on substitue un alliage d'argent et de cuivre au cuivre pur, les scories se fondent compiétement , parce quelles contiennent de foxide d'argent. Il se pourrait même que la proportion de cet oxide fût plus grande en opérant la poussée par le sulfate de cuivre qu'en suivant le procédé actuel ; mais cela n'aurait aucun inconvénient,
puisque l'on ne perd pas une trace de métal, et il en résulterait, au contraire, l'avantage d'enrichir l'alliage en or. Les scories étant employées à précipiter l'argent des dissolutions sulfuriques, on voit que , en se servant du sulfate de cuivre pour faire la poussée, foxide contenu dans ce sel agirait d'abord comme oxidant en perdant la moitié de son oxigène , et ensuite comme réductif en reprenant cet oxigène pour ce dernier effet, il équivaudrait à la moitié du cuivre métallique qu'il renferme. Il faudrait probablement employer en grand deux parties de sulfate de cuivre cristallisé pour remplacer une partie du nitre ; mais il y aurait
à considérer que, quand le nitre a produit son effet, il est entièrement perdu, tandis que l'oxide de cuivre, qui fait la base du sulfate, se conserve indéfiniment, en jouant alternativement le rôle d'oxidant et le rôle de réductif.
MÉMOIRE
Sur les groupes du Cantal, du Mont-Dore, et sur les soulèvemens auxquels ces montagnes doivent leur relief actuel. Par MM. DUFRÉNOY et ÉLIE DE BEAUMONT , Ingénieurs des Mines.
in lioduction. SUR LES CRATÈRES DE SOULÈVEMENT EN GÉNÉRAL.
Pendant long-temps la géologie positive n'a été qu'une extension de la minéralogie. On étudiait les élémens minéralogiques, dont la réunion constitue la masse des montagnes, et on se bornait
à conclure l'origine ignée ou aqueuse de ces masses d'après la nature de ces mêmes élémens ,
d'après la possibilité de concevoir leur formation par la voie sèche, par la voie humide ou par voie de sédiment mécanique. Les incertitudes que présentait ce genre de spéculation ont fait naître les disputes opiniâtres des vuleanistes et dès neptuniens. Depuis lors les progrès des observations on tcon-
duit les géologues à envisager de plus haut la structure des montagnes. Ils ont appris à lire dans leurs formes extérieures, et dans la disposition relative de leurs différentes parties, les effets des mouvemens qu'ont subis, après une consolidation plus ou moins complète , les masses qui lés constituent. De ce nouveau genre de considérations est résultée une branche particulière de la 34.