Annales des Mines (1832, série 3, volume 3) [Image 280]

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1ME4.,

MAT-ÈRES

fondre sensiblement avec la ,sUrface générale du

sol de la contrée. Il faut évidemment, lorsque cette circonstance se présente prendre pour R une

longueur un peu plus petite que la distance de Faxe de soulèvement, au bord de l'espace plus ou moins soulevé et déchiré. S'il s'agit de cônes de

soulèvement formant des îles, on ne commettra pas une grande erreur en prenant pour la valeur de R la distance de l'axe de soulèvement à la mer, du côté où la surface soulevée est la plus régulière et la mieux dessinée. On pourra aussi déterminer . tang. 9 d'après la hauteur d'un des points les plus élevés de la surface soulevée et sa distance horizontale à la côte la plus voisine. 2°. Le nombre des fissures dont nous avons calculé la somme est indéterminé. 11 peut avoir

été pour ainsi dire infini, et par suite chaque

fissure peut être imperceptible pour nos observations; de sorte qu'un cône entier, ou une portion considérable de cône de soulèvement peut ne présenter aucune déchirure sensible, surtout du côté

où la pente est plus longue et plus douce, si

toutes les pentes ne sont pas égales. Cela est d'au-

tant plus possible que des fractures même d'un

diamètre appréciable, produitesdanslesdifférentes assises, peuvent ne pas s'être placées exactement les unes au-dessous des autres. 3°. D'un autre côté, toutes les déchirures qui auront présenté dès l'origine une grandeur appréciable et qui se seront prolongées un peu profon-

dément dans la masse du cône soulevé, auront donné lieu à des éboulemens et ouvert l'accès à l'action destructive des agens atmosphériques, de sorte qu'elles auront pu acquérir, surtout vers le haut, une largeur infiniment supérieure à la por-

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DE SOULÈVEMENT.

tion qui revient, à chacune d'elles dans la valeur que nous avons trouvée pour leur somme totale. il aura dû être très-rare que les eaux pluviales qui tombent dans la cavité centrale ne trouvent pas au moins une déchirure ou une série continue de fissures, propre à être agrandie par leur.filegion, de manière à donner lieu à une vallée qui coope coin, plétement Le cône soulevé. Aussi voit-on dans, presque tous les cônes de soulèvement une ou plu'sieurs vallées de ce genre. Faisons maintenant quelques applicationsmur, mériques des formules précédemment obtenues,

e ber î 1 e de Palma, on aura les élémens sui vans; la distance du centre de la Caldera à. la mer, R

Rayon. du cercle, stfir lequel les pics de los Muebachosogella Cruz, se trouvent.

del Cedro et les autres cimes qui entourent la

Caldera=. 3,333m. Distance du pic de los Mucha-

chos à la mer, 7,778-e.. La hauteur du pic de los Muchachos étant de ,326m., on aura tang. 0,2,99, Si l'on susbtitue ces valeurs dans la 3.,333, distance formule (3), ét qu'on y fasse r du pic de los Muchacos, au centre de la Caldera on aura à). ( 0,299 )2

2184,7.

La circonférence lin cercle sur lequel-se trouvent. les pics de I os Maelichos,dell a Cruw,del Cedro,etc.,

ayant un développement 2o,9e,la somme des, fractures, telle que nous venons dé la déterminer,: en formerait à peu près le dixième. Ainsi lacrête circulaire de la Caldera , et la partie adjacente de la partie supérieure du 'cône soulevé ont dû être extrêmement crevassées, ce qui est parfaitement d'accord avec l'idée qu'en donne M. de Buch. La