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DES CRATÈRES
Adulejos, ou de la haute vallée d'An gostura, il faudrait, dans la formul e(2), réduire H dansle rapport de 9 à 6 e' ,ce qui donnerait pour la nouvelle somme cherchée: 169
324
x 535
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DE SOULÈVEMENT.
cime, mais de la base des escarpemens d.e los
282m.
Comme le développement d'un demi-cercle ayant pour rayon la distance de los Adulejos au pic, serait 20,000m, 01.1 Voit que la somme des fendillemens et des fractures, dansleur largeur originaire , en y comprenant même celles des frac-
tures qui ont pu être remplies par des filons traçhytiques, n'est que ou environ seulement
du développement. If n'est donc pas étonnant que ce bel escarpeinent , malgré les fractures qui, agrandies par les éboulemens et les dégradations atmosphériques y ont produit des défilés, présente dans son ensemble cette continuité remarquable que M. de Buch a si bien exprimée sur sa carte de Ténériffe.
Les calculs précédens ne s'appliquent qu'a la partie S.-E. du cratère de soulèvement de Ténériffe. La partie .IN.-O. paraît avoir présenté une pente beaucoup plus courte et plus rapide ; elle doit donc, d'après la discussion de la formule(' ), avoir été plus destructible , aussi a-t-elle disparu. D'après les valeurs de R et de tang. 0, que nous avons trouvées pour Palma et pour Ténériffe, est facile de calculer pour ces deux îles la valeur de , puisqu'on a en générai:
et pour Ténériffe H = 3o,555 X o,119 = 3636m.
Ces deux valeurs sont presque égales. Par conséquent, la formule (i) donnera presque la même valeur pour la somme des surfaces des interstices que le soulèvement aura produits, tant sur Palma que sur Ténériffe ; et comme à Palma ces interstices sont distribués sur une surface plus de sept fois plus petite qu'à Ténériffe, ils doivent produire sur Palma un effet bien plus sensible que sur Ténériffe. C'est en effet ce qui résulte évidemment des descriptions de M. de Buch , et particulièrement de la peinture vive et animée qu'il a donnée de ces
ravins de déchirement, ou barancos , qui découpent la partie extérieure du cône de Palma, et qui ne s'observent presque pas sur le reste de la surface de la même île. (Voyez Physikahche Besc, hreibung der canarischen insein, P. 294-) L'ile de Santorin présentant une surface conique beaucoup plus surbaissée encore que celle de Ténériffe, elle doit aussi êtrebeaucoup moins déchirée. C'est ce que le calcul va nous montrer, et ce que l'observation confirme complétement. En effet, en faisant sur Santorin le même genre de mesures que sur Palma et Ténériffe, on trouve : R
9745m.
R - r=5847". tang. O =_ 0,042.
Ce qui donne
5847'.) o,o42 )' = 32m..
H = R tang. 0;
et on trouve pour Palma : 3322',
L'escarpement de l'île même de Santorin n'emb rassa nt guères que les 7: -de la circonférence, 36.