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DE SOULÈVEMENT.
DES CRATÈRES
partie de j; qui se rapporte à cet escarpement, se réduit à 32". =--
Telle serait la somme des fractures et des fendillemens qui devraient se trouver répartis sur tout le développement de l'escarpement de Santorin, qui est, abstraction faite des sinuosités, de plus de 14,000 mètres: la somme des fractures et fendu dévelopdillemens ne serait donc pas de pement. Ce résultat approximatif est probablement trop petit, parce qu'ici , comme à Palma et à Ténériffe, je n'ai tenu compte que de la partie de l'île qui est au-dessus de la mer, et que cette partie étant ici peu élevée, on commet une erreur sensible en négligeant la partie submergée. Mais, quelle que soit la portée de cette erreur, le résultat d'un calcul basé sur les données plus complètes, que renfermera l'ouvrage publié par suite de l'expédition scientifique de Morée, serait encore fort petit. En admettant qu'il fût double ou de 38", on voit qu'il n'indiquerait pas qu'on dût trouver sur la surface de Santorin ces nombreux vallons de fractures on harancos , si remarquables à
Palrna et même à Ténériffe. Il est probable que la petite somme de fractures indiquée par le calcul, n'a dû donner lieu qu'à des fendillemens ou à des
fissures d'une très-petite ouverture. Par là
se
trouve écartée la principale des objections élevées par M. Virlet, contre l'idée qu'a eue M. de Buch
de regarder Santorin, Thérésia et Aspronisi comme les restes d'un cratère de soulèvement. Quant à l'objection que M. Virlet déduit des cavités bulbeuses très-allongées de quelques-unes des
masses trachytiques de l'escarpement de Santo-
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rin elle n'a aucun fondement, puisque par cela seul qu'une masse trachytique est très -plate, il est évident qu'elle s'est étendue sur le sol préexisetant, et qu'en s'étendant ainsi, ses cavités bulbeuses ont dû s'allonger comme le feraient les cellules d'une matière poreuse qu'on ferait passer au laminoir. Rien ne prouve qu'elles aient coulé sur une pente inclinée clans le sens de la pente qu'elles présentent aujourd'hui. D'après les observations de M. Hoffmann, publiées récemment dans le journal de Pogenclorf, T. 26. Le cône extérieur de Stromboli, que cet habile géologue considérait alors comme un cratère de soulèvement, mais sur lequel il parait avoir adopté depuis lors une autre opinion, serait, pour ainsi dire, l'extrême opposé à celui de Santorin. L'angle d'inclinaison 0 des assises de trachytes et de conglomérats s'y trouve compris entre 25 et 300 : on peut le supposer égal à la moyenne ou à 28° , ce qui donne tan g. 0 o,543. La formule (3) devient alors
fir (R-r) (o,543)'; ce qui suffit pour montrer que les parois du cône
de soulèvement doivent être ici beaucoup plus déchirées que dans les autres cas que nous avons
considérés ce que semble indiquer aussi la figure publiée par M. Hoffmann. Si on compare entre eux au moyen de la formule (4) les quatre cônes de Stromboli, Palma,
Ténériffe et Santorin, et les cônes du Cantal et du Mont-Dore, dont nous donnerons plus loin les élémens numériques, on trouve que le rapport de la somme des interstices dus à l'écartement mesurés à égale distance de la base et du