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DES CRATÈRES
DE SOULÈVEMENT.
sommet au développement total de la circonférence que présente le cône à cette même hauteur,
de son développement mathématique avec les
est pour ces six cônes, savoir pour Stromboli Palma . .
o,543)'
o,1473o.
(0,299 = 0,04470.
Mont-Dore -I. (0,142)2 = 0,01012. Ténériffe. (0,110)2 =o,00708. Cantal . . (o,o65)2 0,00219. Santorin . o,00085 (0,042)2 .
On voit par le rapprochement de ces nombres un exemple bien frappant de la différence que présentent les parois des cratères de soulèvement,
suivant qu'elles appartiennent à des cônes plus ou moins surbaissés, et de l'inégale facilité avec laquelle elles doivent se trouver susceptibles d'être démantelées par les agens atmosphériques, en
supposant même que les matières qui les composent soient également résistantes. Nous renvoyons aux parties subséquentes
de ce mémoire l'application de nos formules aux cônes de soulèvement que présentent le
Cantal et le Mont-Dore; mais nous demandons la permission de faire remarquer dès à présent que les applications qui précèdent paraissent déjà montrer un parallélisme assez satisfaisant entre la marche des formules qui sont le développement analytique de l'hypothèse de M. de Buch , sur les 'cratères de soulèvement, et celle des observations dont ils ont été l'objet ; or cet accord, lorsqu'il est suffisamment vérifié, est la seule démonstration qu'on puisse donner de l'exactitude d'une hypo-
thèse de ce genre. Nous n'avons d'autre témoignage de l'exactitude du principe de la gravitation universelle lui-même, que l'accord complet
observations astronomiques. iii se passera probablement bien du temps avant que nous ayons un témoignage aussi positif de la vérité d'aucune hypothèse géologique, tant à cause de la nature compliquée des faits dont la géologie s'occupe, que par suite du peu de précision avec lequel on les a presque toujours observés; on voit cependant que le développement mathématique de l'idée de M. de Bach sur les cratères de soulèvement, présente avec les faits connus un accord assez remarquable. Sa comparaison avec de nouvelles observations pourra nous en apprendre davantage.
Avant de terminer cette introduction, et de
passer à _l'exposition de nos observations sur les
groupes du Cantal et du Mont-Dore, il ne nous reste qu'a présenter quelques remarques sur les divers épanchemens de matières volcaniques dont le sol de l'Auvergne a été le théâtre. Le Cantal et le Mont- Dore forment deux groupes qui se distinguent des montagnes qui les
entourent par leur élévation et surtout par la dispositiorugénérale de leurs différentes parties ;
à la première inspection, la forme aiguë de leurs pics, la longueur de leurs crêtes, la perpendicularité de leurs escarpemens, et la profon-
deur des vallées qui prennent naissance vers
leur centre, ne rappellent en aucune manière Vidée des phénomènes volcaniques, du moins telle que la nature nous les offre actuellement ; on n'y voit plus ces cratères nombreux que présentent les volcans éteints des environs de Clermont, et on n'y retrouve que morcelées et inclinées ces nappes continues de basalte qui, par leur étendue et leur horizontalité, annoncent une matière