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GROUPE
s'aires de notre hypothèse admettent un soulèvement quelconque , nous ne voyons plus bien en quel point essentiel leurs idées diffèrent -des nôtres. Nous avons donné à la fin de l'Introduction, p. 566,1e résultat de l'application de la formule
(4) au Cantal, et fait pressentir par-là les rapports que le moyen de comparaison qu'elle présente établit entre le Cantal et d'autres cônes de soulèvement. Il résulte évidemment des discussions auxquelles nous DODS sommes livrés dans
l'introduction, et des élémens numériques du cône du Cantal, que sa surface doit être plus déchirée que celle de Santorin, ce qui a lieu en effet, et moins déchirée que celle de Ténériffe, et surtout de Palma. Cette dernière condition ne paraît pas au premier aspect aussi fidèlement remplie ; cependant, si on remarque d'une part que les descriptions de M. de Buch n'indiquent
nulle part à Palma ni même à Ténériffe, de plateaux comparables à ceux qui s'élèvent de dif-
férens côtés jusque près de la crête de la cavité centrale du Cantal, et si on observe de l'autre qu'une partie des fractures du cône extérieur de Ténériffe ont pu être comblées par les coulées - de laves sorties à différentes reprises de divers points dé ses flancs, et que le cône du Cantal se couvre chaque hiver d'une enveloppe de neige, qui, en se fondant au printemps, donne lieu à des torrens considérables qui n'ont pas d'équivalens dans les îles Canaries, on verra que l'état du Cantal n'a rien de contraire aux rapports que le calcul indique entre lui et les cônes de soulèvement de Ténériffe et de Palma. Si maintenant nous comparons entre eux les
DES MONTS DORE.
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différens côtés du cirque du Cantal , que nous avons vu être diversement inclinés, nous remarquerons que ceux où l'inclinaison est la plus grande près de la crête circulaire peuvent être assimilés à des segmens de cônes moins surbaissés, et que, d'après les discussions que nous avons présentées dans l'introduction, ils doivent avoir
été plus destructibles que les autres. Or, il se trouve en effet que la portion du cirque sur laquelle se trouve le plomb du Cantal , est celle où les assises trachytiques présentent la plus grande inclinaison, et que ce côté .est aussi celui où le manteau basaltique a été le plus dégradé.
En résumé, on voit que rien ne conduit à assimiler le Cantal à un cône d'éruption démantelé; que plusieurs faits importans rendent cette assimilation impossible ; que tout, au contraire, concourt à le présenter comme le résultat d'un soulèvement opéré dans un grand plateau basaltique reposant sur un terrain trachytique , et comme un nouvel exemple de ces cônes
de soulèvement évidés à leur centre, que M. de Buch a nommés cratères de soulèvement.
GROUPE DES MONTS DORE.
Le groupe des monts Dore présente dans sa composition et même dans ses formes de nombreux traits de ressemblance avec celui du Cantal
il est cependant plus compliqué, quoique moins étendu. II occupe un espace à peu près circulaire d'environ deux myriamètres ou quatre lieues de
diamètre. (Voyez la carte, pl. XI). Il se com-