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GROUPE
Capucin et elle revient former, en face du Puyde-Sancy , les escarpemens du Puy-de-Cliergue et ceux qui dominent la Cour jusqu'au Puy-Redon. Le relèvement de l'assise trachytique supérieure vers la roche Sanadoire, et les déchi-
remens qu'elle présente à l'E. du lac Guery, laissent paraître le conglomérat ponceux sur
lequel elle repose presque constamment. On voit cette même superposition dans les escarpemens de la Cour, du roc de Cuzeau et dans ceux qui le
joignent au Puy-Ferrand. Nous avons indiqué que les pentes du Mont-
Basalte sur Dore étaient recouvertes d'une ceinture de basalte quelques sommités
dont les nappes présentaient aussi une légère intrachytiques, clinaison vers la partie extérieure du groupe; on
voit en outre du basalte sur quelques sommités, comme à la Banne d'Ordenche. On pourrait croire que ce basalte est plus ancien que le trachyte, et qu'il a été mis dans la position qu'il occupe actuellement par l'élévation du trachyte; mais la position relative de ces deux roches montre bientôt que le basalte est au contraire plus moderne que le trachyte. En effet, il forme des filons considérables qui coupent toutes les assises de trachyte et de conglomérat, et se répandent en nappe à la surface de ce terrain. La banne d'Ordenche que nous venons de citer fournit un exemple remarquable de ces filons basaltiques. La disposition inclinée des nappes basaltiques situées sur le pourtour du groupe, de celles, par exemple, du Puy-d e-Pailhet au .-0.de Vassivière, s'oppose à la supposition que la forme du Mont-
Dore serait due à une éruption volcanique ordinaire. Mais ces nappes se tenant ici généralement plus loin du centre qu'au Cantal, soit par l'effet
DES MONTS DORE
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d'une dénudation , soit par toute autre cause, ne peuvent nous fournir des argumens aussi di-
rects. C'est de l'examen de la disposition des trachytes que nous devons les tirer. On a presque toujours supposé que l'existence La Mont-Dore forme du l ori.ene
si remarquable au Mont-Dore de mamelons peut centraux , flanqués de longs plateaux inclinés , résultat
était due à des actions volcaniques semblables à codi'lemar neP teeTless
celles qui agissent encore de nos jours ; mais cette d'aujourd'hui.
explication ne rend que très-imparfaitement compte des phénomènes que nous offrent ces contrées. En effet, nous avons fait remarquer que
la nappe supérieure de trachyte qui forme les pâturages du Mont-Dore se montre partout à la surface du sol , excepté dans les intervalles où une dénudation l'a fait disparaître; on /a reconnaît
sur tous les plateaux qui séparent les déchiremens et on la retrouve presque toujours jusque vers le sommet des escarpemens ; enfin cette assise ,
loin de présenter une inclinaison constante et gra-
duelle vers un seul point, se relève sous des angles très-variés vers plusieurs centres. La supposition que les trachytes sont dus à différens foyers d'éruption expliquerait sans doute jusqu'à un certain point le relèvement convergent des assises trachytiques vers ces di fférens centres; mais comment con-
cevoir alors l'unité et la continuité de cette nappe de trachyte que l'on suit si aisément de proche en proche? La disposition des vallées est aussi trèsdifficile à concevoir dans cette hypothèse, tandis que , ainsi que nous l'avons déjà montré en
parlant du Cantal , elle est au contraire cornplétement conforme à la disposition que présenteraient ces vallées de déchirement auxquelles les sonlèvemens donnent nécessairement naissance.