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côtés par des escarpemens abruptes, présentent
une forme analogue à celles auxquelles M. de Buch a appliqué la dénomination de cratères de soulè-
vement, et nous pouvons même ajouter que cet
illustre géologue, qui a commencé par l'Auvergne
l'étude des terrains volcaniques, regarde depuis long-temps les escarpemens qui font face au Puyde-Sancy, comme un cratère de soulèvement, dont la vallée des Bains serait la principale fracture. La vallée de la Tranteineprésente , dans une direction presque diamétralement opposée à celle des Bains, les traces beaucoup plus dégradés d'une autre crevasse de déchirement. Enfin ,la vallée de Chaudefour, qui descend du pied oriental du Puyde-Cacadogne, versVouassière et le Chambon peut encore être considérée comme devant son origine à un déchirement produit par le soulèvement. Cependant elle ne prend naissance qu'en dehors du cirque central, circonstance qui se rattache sans doute aux autres irrégularités que présente le soulèvement.Ces trois vallées divisent la base du cône
irrégulier, dont le Puy-de-Sancy serait l'axe en trois segmens inégaux.
Dans le groupe du Puy-de-Sancy, le relèvement des nappes de matière fondue, dont tout
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DES MONTS DORE.
GROUPE
fait local, elle mérite d'être remarquée, parce qu'il serait sans doute au moins très-rare d'en trouver de semblables sur les flancs des volcans
en éruption. Dans tout le reste du cirque, qui entoure le Puy-de-Sancy, l'inclinaison est moindre , mais elle est cependant presque toujours de
plus de ro°, Cette inclinaison, ainsi que nous l'avons déjà indiqué, diminue dans toutes les directions à mesure qu'on s'éloigne, de sorte que la section méridienne de l'assise supérieure est tou-
jours une courbe concave, dont la forme approche de celle d'une chaînette ; mais la courbure
de ces sections méridiennes et l'inclinaison de leur premier élément, varientbeaucoun de l'une à l'autre. Vers le N.-0. et vers l'O. la courbure est
peu considérable, et la section méridienne approche d'être rectiligne. Ce défaut de similitude des différentes sections méridiennes, jette nécessairement de l'incertitude dans le choix des démens du cône que nous substituons par la pensée à la forme réelle, et plus compliquée de la masse soulevée, afin de calculer les effets du soulèvement, et elle ajoute encore aux autres causes déjà indiquées, qui font que le résultat de nos calculs
ne peut être considéré que comme une simple
annonce l'horizontalité primitive, est plus rapide que dans le Cantal, et par conséquent il est en
approximation. Nous allons cependant tenter ces calculs qui ont toujours l'avantage de fixer et d'éclaircir les idées.
même temps moins régulier, ce qui fait que son influence, sur la forme de l'ensemble du groupe, ne se manifeste pas d'une manière aussi simple.
trachytiques se relèvent vers le Puy-de-Sancy ne
plonger vers l'extérieur, sous un angle d'environ 350; et quoique cette grande inclinaison soit un
pour se jeter dans le lac du mêmenom. Cette dis-
lui-même encore plus évident, mais il est en
An Puy de-Gros, situé au midi du Puy-deSancy, les assises trachytiques nous ont paru
Le rayon de l'espace dans lequel les nappes parait pas être constant, mais on peut le considérer comme étant moyennement égal à la distance du Puy-de-Sancy au point où les torrens se réunissent au-dessous du village du Chambon 39.
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