Annales des Mines (1833, série 3, volume 4) [Image 15]

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SUR LES SULFUBES

MÉTALLIQUES.

galène inaltérée et agglomérée par la fusion. Par la pulvérisation et le lavage par décantation on obtint quelques paillettes de plomb ductile la réduction a donc été fort imparfaite, par suite de la combustion et de la vaporisation du zinc. Au lieu d'opérer comme précédemment, j'ai voulu faire usage d'une cornue de verre, malheureusement elle s'est trouvée trop fusible, en sorte que je n'ai obtenu aucune réaction à la température du verre fondant au rouge cerise naissant ;

Le culot se composait de deux parties: l'une de sulfure de zinc assez abondant, floconneux ou en lamelles presque rectangulaires, ou en petits cristaux très-vifs et de couleur jaune GLI brunâ-

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la matière avait seulement un peu terni et pris une teinte noire; mais comme tout s'est dissout assez facilement dans la muriatique , il n'y a eu aucune formation de blende. Pour me mettre enfin à l'abri à la fois de toutes ces causes de non réussite, j'ai l'ait usage du creuset brasqué, au fond duquel j'ai introduit un excès de zinc métallique en morceaux, savoir : é ique 4 at.. . 32,24 1 zinc mtall Puis par-dessus, galène. I at.

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29,91

62'15

Le tout fut recouvert de poussière de charbon,

luté, puis échauffé graduellement, et finalement on a donné un bon coup de feu. Au bout de quelque temps de chauffage, la vaporisation du zinc entraînant du sulfure de plomb,

ne tarda pas à se manifester pir une belle

flamme bleue verdâtre, et après l'opération on trouva au couvercle du creuset un fort sublimé de galène entraînée par le zinc. Le culot resté dans le creuset pesait. 27,00 D'où il suit que la vaporisation s'est élevée à.

62,15

35,15

et par conséquent a été plus forte que la dos& de zinc employé.

tre; l'autre de plomb métallique en grenailles

ou en :masses tellement imprégnées par le sulfure

-nrécédentqu'elles étaient cassantes et ne pouvaient se réunir à cause de son infusibilité. Le produit n'a donc pas pu être évalué même

approximativement ; mais il n'en est pas moins constaté que le zinc réduit la galène, et si c'est im-

parfaitement c'est en majeure partie à sa grande volatilité qu'il faut l'attribuer. En modifiant, un peu l'appareil et en faisant arriver le zinc métallique sous forme de vapeur à traversla galène, on pourrait préparer des cristaux

de sulfure de zinc ; jusqu'à présent on n'avait guères pu y réussir à cause des explosions que ce métal produit dans son contact avec le soufre ou les sulfures, tels que ceux de mercure et de potassium; peut-être même , qu'en décomposant celui de mercure peu à peu par le procédé que j'indique au lieu d'opérer tout à coup par voie de fusion sur un mélange direct, réussirait-on encore mieux. qu'avec la galène.

Dans les fourneaux le rôle du zinc est assez

varié suivant les corps avec lesquels il est en con-

tact; un excès d'oxigène le réduit en oxide, et il passe comme tel dans les scories; en présence d'un excès de soufre sans oxigène il est amené à l'état de sulfure et se combine aux mattes; avec certaines proportions de soufre et d'oxigène, il forme un oxi-sulfure de zinc et se concentre ainsi autour de la tuyère des fourneaux à manche, où il cristallise abondamment en prismes hexagonaux