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MÉTALLIQUES . -9" 4 4
SUR LES SULFURES
pose un grain de réalgar , l'action a lieu avec incandescence, vaporisation d'arsenic , et le résidu est du sulfure d'argent. Enfin, j'ai encore traité de l'antimoine métallique par ce corps ; niais, le produit s'étant en partie infiltré dans le creuset, je n'ai pu apprécier convenablement le résul Lat' qui m'a cependant
paru avoir les caractères de l'antimoine sulfuré sans les traces de régule. Il resterait encore, comme on le voit, une mul-
titude d'expériences à faire pour déterminer le rôle de plusieurs autres sulfures importans , notamment de ceux alkalino-terreux ; mais leur ac-
tion étant généralement très-compliquée dans les fourneaux, par la présence de l'oxigène et de la silice, je m'en occuperai spécialement dans un nouveau Mémoire. On peut conclure des faits rapportés dans ce Mémoire, que
10. Les métaux se rangent dans l'ordre suivant d'affinité pour le soufre : cuivre, fer, étain, zinc, plomb, argent, antimoine et arsenic. Deux métaux contigus dans cette série se désulfurent
difficilement, tandis que cette action est trèstranchée sur deux métaux éloignés l'un de l'auIres : ainsi le sulfure de plomb est réduit facile-
ment par le cuivre et le fer; mais il n'en est plus de même avec l'étain ; de même l'antimoine
sulfuré n'est pas complétement réduit par l'argent métallique. Les sulfures métalliques se réduisent plus ou moins facilement en présence du charbon et .
d'une haute température suffisamment soutenue : le fer , dans ce cas, s'unit même au carbone , et
passe à l'état de fonte qui se sépare assez com-
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piétement quand elle est en quantité suffisante. 3°. Les métaux ont peu d'affinité pour leurs propres sulfures, et la formation des sous-sulfures métalliques est restreinte à certains cas peu nombreux et qui n'existent qu'entre certaines limites de température. Dans la plupart des cas, on a pris pour des sous,-sulfures métalliques , de simples mélanges souvent appréciables par des moyens purement mécaniques. 40. Les mattes obtenues dans les opérations métallurgiques ne peuvent pas Cire en général des combinaisons de sulfures ou de sous-sulfures en proportions définies, quoique les résultats de la décomposition des sulfures par les métaux et de la combinaison directe des sulfures entre eux permettent d'établir des proportions pareilles quand les mélanges primitifs ont eux-mêmes été établis rigoureusement. 5°. La vaporisation des sulfures et la décomposition qui en est la suite se fait en proportions définies, quand la température est convenablement appliquée.; j'ai principalement fait ressortir ce fait dans un mémoire spécial, et celui-ci nous en offre quelques nouveaux exemples. (3° Certains sulfures manifestent peu d'affinité les uns pour les autres; tel est celui de zinc qui ne paraît pas pouvoir s'unir ni à celui de plomb ni à celui d'étain ; d'autres, au contraire, montrent une telle tendance à rester unis, que la réduction, à l'état métallique, de l'un d'eux devientfort difficile; nous en avons vu des exemples pour les suletc fures de fer, d'étain, de la propriété de d'argent' 7°. Le sulfure de zinc jouit se dissoudre dans les scories fusibles, et d'y cris talliser par un refroidissement gradué; les autres