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RECHERCHE ET EXPLOITATION
de transformer le carré en un octogone, et par conséquent de diminuer la portée des pièces de cuvelage. Ce ne sont autre chose que des prismes à base trapézoïdale. Leur épaisseur au puits Becquey avait om,I4, et le long côté du trapèze portait om,35 (fig. 2). Ii est essentiel que ces goussets
soient placés de manière à ne pas recouvrir les joints pour qu'ils, ne s'opposent pas à la répara-
tion du calfatage.. Malgré cette précaution, le cuvelage n'en a pas moins fléchi et même éclaté plus d'une fois. Quand on s'aperçoit d'un fléchissement, il faut consolider la pièce avec des traverses en fer fixées, au moyeu de:vis à bois dans, les ti.ousses contiguës; mais le plus souvent. ce remède n'est que provisoire, et on doit s'attendre à voir la pièce éclater tôt ou tard. Quand cela arrive, on la sape et on la remplace: Pour faciliter l'introduction de la pièce de rem-
placement, on a besoin, si c'est une longue, de diminuer ses oreilles ; et si c'est une courte, de la raccourcir, mais seulement dans sa partie posté-
rieure en abattant les arêtes de derrière. Dans les deux cas., s'il est nécessaire, on dégage encore
un peu de terrain dans les coins, à l'aide d'une Serremens.
pince en fer. D'ailleurs on a recours aux tirefonds comme pour la pose d'une clef. Le picotage n'est qu'un moyen d'établir un contact parfait entre deux corps, et dès lors on conçoit qu'il trouve son application partout où il s'agit
- l'opposer un obstacle au passage d'un fluide, soit
que cet obstacle soithorizontal , comme dans le foneement d'un puits , soit qu'il s'agisse d'un serrement vertical. Il n'est peut-être pas inutile de dire ici quelques mots de cette seconde application , que l'on pourra d'ailleurs comparer au tra-
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.vail qui a été fait, il y a quelques années, pour établir un serrement à la mine de Huelgoat, et sur lequel M. Nailly a publié une intéressante no-
applique le picotage aux serremens verticaux, principalement des trois manières qui sui-
ticOe (n
vent.
I°. On pratique un épaulement bien vertical n ï i ) dans la roche, sur les quatre parois de la galerie, du côté où doit s'exercer la pression. On place tout contre le fond de cet épaulement un cadre fort ou châssis o, composé de deux montans, d'une semelle et d'un chapeau, et de telle sorte qu'il reste un intervalle de ora,o6 entre les pièces et les parois. Ce cadre porte une feuillure dans laquelle on encastre des poutrelles bien jointives qui forment, à proprement parler, le serrement ; mais il reste à établir la juxtà-position du châssis avec les parois de la galerie, et c'est ce qu'on obtient au moyen du picotage. Cette opéra_' ton se fait absolument comme elle a été décrite plus haut, c'est-à-dire qu'on place une lambourde (fig.
de orn,o3 entre chaque pièce et le terrain, et une
pareille épaisseur de mousse, et qu'ensuite on chasse, à la jonction des pièces et des lambourdes, d'abord des plats coins, ensuite des picots de bois blanc et des picots de chérie, de manière à ce qu'on n'aperçoive plus du tout la mousse. 20. Le second procédé ne diffère du premier que par la suppression du *châssis, en sorte que les
poutrelles s'appuient immédiatement contre l'épaulement du terrain. Du reste, les quatre pico(1) Annales des mines, II. Série, T. VIII, p 367. 22.