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Du SEL GEMI4M
RECHERCHE ET EXPLOITATION
que celles-ci posent dans une espèce de puisard,
et que par conséquent tout le reste du puits se trouve à sec. C'est une précaution qu'il faut con-
stamment avoir à mesure que le creusement avance. Comme on ne peut pas facilement se servir d'un pic ordinaire pour piocher sous les pom-
pe, on se, sert plutôt d'une barre de fer pointue dite pince, ou au moins d'un pic très-long. A mesure que l'on arrache du terrain sous les pom,
il faut lâcher les chaînes pour que la colonne
pose toujours au fond. Pourtant il arrive aussi quelquefois que la colonne descend d'elle-même par son propre poids. A mesure aussi il faut allonger les buses et les tiges ; on n'allonge pas de moins de 15 centimètres à la fois, et pour cela
on a des bouts tout préparés de 15, 3o
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centimètres.
La rupture des tiges est un accident qui s'est souvent présenté dans le cours de nos opérations. Nous les retirions , comme on retire des tiges de .sonde,en les saisissant,au-dessous des assemblages,
avec un crochet de recherche. Quand il arrive que
cette tige se brise rez le piston, on se sert d'un crochet recourbé que l'on tâche d'engager dans l'échancrure qui a été réservée dans le bois. Lors-
que l'équipage est mû par une seule maîtresse tige, qui ne joue pas dans l'intérieur d'une des pompes, il faut parer aux accidens qui pourraient résulter.de la chute de cette tige au fond du puits par suite de la rupture de l'assemblage qui la lie à la machine. On l'arme pour cela de deux patins en bois, lesquels, le cas échéant, viendraient se reposer sur deux traverses placées .ad hoc dans le puits. Calfater les buses et les manchons, resserrer
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des réparation, ou remplacer les frettes : ce sont
qu'il y a souvent lieu de faire. Mais ce qui interrompt le plus fréquemment le travail, c'est la nécessité de remplacer les pistons : aussi toujours en avoir plusieurs de rechange préparés à l'avance pour pouvoir les descendre aussitôt qu'on a retiré ceux qui sont défectueux, après avoir préa-
lablement bien graissé les garnitures avec du
saindoux ou du suif. Ce renouvellement est commandé, soit parce qu'on voit que la pompe fournit moins d'eau qu'à l'ordinaire, ce qui tient à ce que le cuir décousu, décloué ou déchiré par le service, n'adhère plus complétement au piston, soit parce qu'on s'aperçoit par l'effort du moteur que le frottement du piston est devenu plus considérable. Cette circonstance peut être due aussi
au dérangement ou au retournement de cuir; mais le plus souvent à ce que des menus débris du terrain, de la filasse, des copeaux de bois ou d'autres matières qui ont pu être aspirées par la pompe, sont venues se loger entre le vide qui existe, par suite de la disposition co-
nique de la garniture, entre celle-ci et les bois du piston. Nous avons réussi, au puits Neuf, à diminuer de beaucoup là fréquence des accidens dus à cette dernière causé, en ajoutant à la garniture un cuir mince (de cheval) qui , à son bord inférieur, est cousu entre les deux cuirs qui la constituent, la dépasse de 3 centimètres environ et est ensuite cloué au piston par son autre bord, de manière à recouvrir précisément le vide dont il vient d'être parlé, et toutefois d'une façon assez lâche pour que le jeu de la garniture n'en soit pas contrarié (fig. 18 et 19. ) La soupape dormante est sujette aussi à des