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DO SEL GEMME.
RECIERCÉE ET EXPLOITATION.
dérangemens qui ont pour effet immédiat la minution du produit de la pompe. On s'aperçoit particulièrement que cette diminution est due à cette cause, lorsqu'on entend l'eau redescendre dans l'aspirante pendant le refoulement du piston. Alors il faut se hâter d'ouvrir la chapelle
tout en continuant de faire marcher l'autre
pompe. -Si la soupape n'est empêchée de fonctionner que par l'interposition de quelques corps étrangers amenés; par l'aspiration, et qui la tiennent ouverte, le remède est facile, il suffit de les enlever. Mais si, comme il arrive assez souvent, c'est le cuir qui est coupé en partie à la charnière, par l'effet du service, il faut sur-le-champ arracher la soupape défectueuse, en reclouer une autre, replacer et recalfater le tampon. On sent combien il importe que cette opération soit faite avec une grande célérité, car sans cela l'eau finirait par gagner la chapelle , et alors il faudrait
absolument tirer la pompe hors du puits. Or, cette célérité ne peut s'obtenir qu'autant que le tampon n'est pas trop lourd, et c'est ce qui fait qu'on préfère l'avoir en bois plutôt qu'en fonte. Peut-être aussi est-ce cette considération qui a conduit à employer -des aspirantes dont le diamètre est un. peu faible? .fait est arrivé par deux fois au puits Neuf, qu'il importe de signaler ici. On avait suspendu le travail pendant plusieurs jours pour faire des réparations à la machine, et l'épuisement venait
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qu'on a eu la négligence de laisser dans le fond de la filasse, des copeaux, ou d'autres matières qui obstruent en partie le masque qui recouvre les narines. On conçoit, en effet, que le passage destiné à l'eau se trouvant considérablement r& tréci, et celle-ci ne pouvant, par suite, prendre .
la vitesse convenable, il en peut résulter des chocs qui occasionent l'effet annoncé , et d'autant plus
facilement qu'il y a une plus grande partie de
la pompe plongée dans l'eau (1). Dans ce cas, il doit aussi se faire un- vide momentané dans la pompe, en sorte que le piston a à soutenir, en montant, un poids plus fort qu'à l'ordinaire, un poids égal à celui de l'atmosphère, plus celui de la colonne d'eau qu'il porte sur la tête. Aussi avons-nous trouvé, après l'un des deux soulè-
vemens mentionnés, que la plaque en fer nt (fig. 18 et 19) interposée entre le bois du piston et la clavette qui fixe le dernier bout de la tige *à ce. piston, était cassée et qu'elle s'était ncrostee dans
le bois de près d'un centimètre. On prévient ces souièvemens en fixant de forts étrésillons sur. l'embouchure des pompes; mais le plus essentiel, c'est d'en prévenir la cause en ayant -soin, comme je l'ai. déjà dit, de ne jamais abandonner le fond de favaleresse sans l'avoir bien nettoyé. La première Ibis que cet accident nous arriva, le bout de l'aspirante fut brisé, des pierres .s'y engagèrent et il fallut tirer la pompe hors. La seconde fois Si! n'y eut pas de détérioration apparente;
d'être mis en train , lorsque l'une des pompes vint à. se soulever, retomba au boat de quelques instans, se souleva de nouveau , et ainsi de suite plusieurs fois, avec précipitation à l'instar d'un mouton. Cet accident n'arrive jamais que lors-
(1) J'ai observé de ces chocs dans une autre circonstance : là, c'était la soupape du piston qui ne laissait pas
assez de passage à l'eau, et ils n'ont cessé qu'en agrandissant ce passage.,