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SUR LE GISEMENT
d'argile rougeâtre, mêlée de gros cailloux roulés.
Ils sont peu étendus et de forme irrégulière ; quelques-uns se prolongent plus ou moins entre
les couches calcaires, et ne présentent qu'une suite de renflemens et de dépressions. On a exploité du minerai dans chacune des roches dont nous venons de parler, mais les espèces y sont séparées et pour ainsi dire classées. (Voyez la Pl. IX , fig. i et 2). La mine jaune (sulfures de fer et de cuivre ) ne s'est trouvée que dans l'aphanite ; elle y formait une seule grande masse qui commençait à quelques mètres de la surface,et se terminait en pointe à 2 oo mètres de profondeur ; elle était aplatie
à peu près suivant la .direction des couches du terrain secondaire; et plongeait vers ce terrain sous un angle de 600; sa plus grande section horizontale, prise à la profondeur d'une vingtaine
de mètres, avait à peu près 15 mètres de largeur sur 12o de longueur. Entre le plan supérieur
ou toit, et le terrain secondaire, il y avait, du côté du sud, une assez grande épaisseur d'aphanite ; cette épaisseur allait en diminuant vers le nord, et, au bout des travaux de ce côté, il n'y avait presque plus que la roche grisâtre dont nous avons parlé. Ainsi la masse du minerai était entourée, detous côtés, d'apha ni te ; mais le passage du
minerai à la roche n'était pas indiqué par des salbandes comme dans les filons, les deux substances y étaient intimement mêlées, et elles s'y rempla-
40I rement, et on rencontrait des parties composées d'aphanite avec ses caractères ordinaires, sans remarquer aucune solution de continuité. Ces faits prouvent suffisamment que cette roche et la mine DEs MINERAIS DE CUIVRE.
jaune qu'elle renferme sont de formation contemporaine.
La mine noire existait dans la roche grisâtre comprise entre l'aphanite et le terrain de grès ; elle y formait plusieurs rognons tous situés près de la surface, à peu près sur une ligne parallèle aux couches secondaires. Le rognon le plus volumineux dont les ouvriers aient gardé le souvenir, a eu 3 mètres d'épaisseur, 5 de largeur et 2 de longueur. Nous n'avons pas vu la mine noire en place; mais la masse de mine grise actuellement en ex-
ploitation,et qui est plus considérable qu'aucun des gîtes de mine noire se trouve dans les mêmes circonstances géologiques. Or, tout ce que nous avons dit
des rapports de la mine jaune avec l'aphalliLe, a lieu pour la mine grise et la roche qui la renferme ( du moins dans la partie moyenne et inférieure du gisement) : ces deux dernières sont donc aussi
contemporaines ; et on doit, par analogie, rapporter, au même âge, les rognons de mine noire exploités autrefois ; or, nous avons dit plus haut que la roche grise fait suite à l'aphanite et appartient comme elle au terrain de transition : la mine jaune, la mine noire et la mine grise, ont donc
été déposées à la même époque. Mais le deutoxide
d'elles. Le même mélange avait souvent lieu clans
de cuivre, qui donne aux deux derniers minerais les couleurs qui les distinguent, est-il aussi de première formation ? Nous pensons qu'il ré-
l'intérieur .même de la masse; alors le minerai n'y formait que des veinules qui se croisaient en tous sens, quelquefois il disparaissait entiè-
par ces masses de ruinerai, qui n'étaient composées primitivement que de pyrites de cuivre. Nous
çaient par la diminution progressive de l'une
sulte d'une altération postérieure éprouvée en place