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SUR LE GISEMENT
DES MINERAIS DE CUIVRE.
avons indiqué les preuves d'une désagrégation
C'est la couche Verticale d'argile rougeâtre qui renferme le cuivre oxidulé , et elle est ex-
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plus ou moins avancée dans la roche qui encaisse les masses de mine grise : nous ajouterons ici que
cette désagrégation se remarque surtout auprès de leurs parties supérieures : là, elles ne sont entourées que d'argiles mêlées de fragmens anguleux
d'aphanite et de roche grise, et ces argiles composent la petite épaisseur de terrain qui le sépare de la surface. Leurs parties supérieures ont donc pu être autrefois découvertes et exposées à l'action de l'eau et des agens atmosphériques. 11 n'en est
pas de même de leur partie inférieure , du moins la mine grise, que nous avons pu observer, y est entourée de roche ancienne non désagrégée; niais la, décomposition a pu se propager de haut en bas, et cela ne parait pas étonnant, si on considère qu'elle est sans doute. due, non-seulement à Faction de l'air et de l'eau , mais surtout à celle de courais électriques (t). (1) J'ai vu un exemple bien certain d'une décomposition analogue opérée sur une masse de pyrite de fer, située à Claveysoles , près de Beaujeu. La tête de cette masse s'élève un peu au-dessus de la roche environnante, elle est cependant recouverte presque partout de terre végétale. Elle n'est composée que de 'fer hydraté, jusqu'à la profondeur de 6 à 7 pieds cet hydrate est tendre, léger, poreux. Il ne renferme que des traces de soufre, et il rend 55 p. ioo de fer. On en a exploité plusieurs milliers de kilogrammes comme minerai qui a fourni de la fonte de bonne qualité. Mais quand ou avait enlevé une épaisseur de 6 pieds, le tritoxide de fer était déjà mêlé intimen3ent de parties pyriteuses ; en allant plus bas, la pyrite devenait de plus en plus abondante, et finissait par remplacer entièrement le peroxide. Du reste, on n'a remarqué aucune solution de continuité horizontale , seulement quelques fissures verticales tapissées d'hématite et traversant à la fois l'hydrate et la pyrite. Les eaux qui cou-
ploitée, depuis huit ans, comme mine rouge. L'oxidule y est disséminé en petits cristaux, et
surtout A en lamelles brillantes : on y voit aussi quelques lamelles de cuivre métallique. Ce gisement commence à la même hauteur, et finit à peu près au même niveau que celui de la mine bleue.
La mine bleue ne se trouve que dans les couches de grès et dans les veines d'argile qui alternent avec elles. Elle y forme des géodes tapissées de cristaux, des boules dures et compactes dontla plupartont une petite cavitéau milieu, et enfin des veines situées à divers étages et parallèles aux cou-
ches de grès. La veine la plus considérable qu'on ait exploitée avait à peu près om,5o d'épaisseur, 3o mètres de largeur suivant son. inclinaison, et une longueur de 15o mètres prisehorizontalement. Ces veines ne sont pas seulement composées de cuivre carbonaté, elles renferment. aussi, tous les élémens du grès, et ne peuvent être considérées que comme des portions, plus ou moins épaisses, de couches de cette roche, qui ont été mélangées de substances métalliques. Il est à remarquer que le cuivre carbonaté est d'autant mieux séparé des autres espèces cuivreuses,qu'il s'éloigne davantage du terrain ancien à l'extrémité inférieure du gisement, il n'est associé qu'avec un peu de cuivre lent à travers ces fentes sont vitrioliques , et forment un dépôt brun ferrugineux. Il est impossible de ne pas con-
clure de ces faits, que la partie supérieure de cette masse a été de la pyrite comme la partie inférieure , et qu'elle a été convertie en fer hydraté par suite d'une altération lente et progressive.