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SUR LE GISEMENT
oxidulé, disséminé en cristaux dans l'argile et en veinules dans l'argile et le grès; an contraire, dans la partie supérieure; près du terrain qui renferme la mine noire, il est mêlé, non-seulement d'une plus grande quantité d'oxidule, mais encore de cuivre pyriteux. en parcelles presque invisibles. Les veines de cuivre carbonaté aboutissent toutes à la couche verticale d'argile rougeâtre, et il y a,
des unes aux autres, une espèce de transition ,
marquée par une. série de boules et de morceaux irréguliers du Même minerai: Le gisement se termine, dans la partie supérieure, au dépôt d'argile et de cailloux roulés dont nous avons parlé plus
loin, et qui a *dans ce point, jusqu'à la sur-
face, une hauteur de. 4 à 5 mètres : les dernières portions de minerai.- se sont même trouvées répandues, sous cet argile, entre deux couches calcaires.L'étendue du terrain de grès, dans laquelle on a trouvé de la mine bleue, a une longueur de 400 mètres prise horizontalement, une largeur de 4o mètres suivant l'inclinaison des couches, et une épaisseur a 20 mètres. Divers travaux de recherche ont démontré qu'il n'en existe pas ailleurs.
Nous avons déjà dit que la veine verticale d'argile rouge a été déposée après les couches de grès
qui viennent y aboutir, et qu'elle sépare du terrain ancien. Le cuivre oxidulé qu'elle renferme est donc aussi postérieur au grès, et on peut en dire autant du cuivre carbonaté avec lequel il est presque toujours mélangé. H faut même que ces minerais se soient déposés après le calcaire jurassique, pour que des portions de mine bleue aient
pu se trouver entre deux couches de ce dernier, dans les fentes qui les séparent auprès de leurs
DES MINERAIS DE CUIVRE.
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affleuremens. Comme ils ne sont pas contemporains des roches qui les renferment, il est im -
possible d'assigner l'époque géologique à laquelle ils appartiennent : on voit seulement qu'elle est bien éloignée de celle de la mine jaune, puis-
que celle-ci est du même âge que le terrain ancien, et que la mine bleue est postérieurs au calcaire jurassique.
Quant à l'origine de ce minerai, il est facile de prouver qu'elle est due à la décomposition et au déplacement d'une quantité considérable de mine jaune. Celle-ci était accompagnée, dans la masse qu'on en a exploitée, de beaucoup de zinc sulfuré; le même métal se trouve en grande quantité à l'état de calamine dans le gisement de cuivre carbonaté. Le fer existait également à l'état de sulfure dans la pyrite cuivreuse ; il est sous la forme de peroxide dans la roche qui renferme la mine bleue; il y a même une portion étendue d'une couche de grès qui rend 3o pour ioo de fonte de fer ; cette couche affleure, à la surface , près du terrain ancien , et les ouvriers rappellent- le banc de fer. Le plomb a donné lieu à la même observation, quoiqu'il soit répandu en
petite quantité dans le nouveau gisement et dans celui d'ancienne formation. On ne peut s'empêcher de remarquer la progression qu'il y a dans les degrés d'altération qu'a subis le minerai primitif, à mesure qu'on s'éloigne de son gisement : ainsi la grande masse de mine jaune qu'on a exploitée autrefois, et dont il reste encore des piliers; n'offre des marques de décomposition dans aucune de ses parties; il en est de même de raphanite qui la renferme.