Annales des Mines (1833, série 3, volume 4) [Image 216]

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GÎTES MÉTALLIFÈRES DE L'ARDENNE. 430 inférieurs elle est N. 1350 O. la direction

moyenne de la partie connue des gîtes est donc N. 3i° 0. ou bien N. 41°E., c'est-à-dire identique avec la direction moyenne des couches du terrain ardoisier. Ceux qui soutiennent l'opinion que les gîtes de Longwely sont des filons, oljectent aux raisons qui viennent d'être données, la réunion des deux gîtes au sud-ouest des puits; niais ce fait se présente également dans les mines de houille, où l'on voit quelquefois disparaître le banc qui sépare deux couches de combustible , et où les couches de houille elles-mêmes se réduisent souvent à une trace.

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RAPPORT Monsieur le directeur général des ponts et chaussées et des mines, sur l'emploi de

chaud dans les usines à fer de l'Ecosse et de l'Angleterre (1 ). Par M. DUFRÉNOY , ingénieur en chef des Mines.

Quelques expériences faites sur un simple feu de maréchal, par M. Nielson, directeur de l'usine au gaz de Glasgow, ont conduit à penser qu'il

pourrait y avoir de l'avantage à alimenter la combustion par de l'air chauffé préalablement. (1) On sait que pour produire la haute température

nécessaire à la fusion des minerais de fer, il faut que

la combustion soit alimentée par un courant d'air trèspuissant. Jusqu'à ces derniers temps , l'air puisé dans l'atmosphère par les machines soufflantes, était immédiatement lancé dans les hauts - fourneaux. Depuis trois ans on a eu l'idée de souffler les fourneaux avec de l'air chauffé préalablement. Ce changement dans la température de l'air a produit dans les usines à fer de l'Ecosse , une économie très-considérable dans la consommation du combustible, et une amélioration dans la qualité de la fonte; des essais du même genre qui ont été faits en France et dans les forges des bords du Rhin, .ont donné des résultats variés et peu concluans. M. le directeur général des ponts et chaussées et des mines désirant éclaircir une question qui intéresse à un si haut point l'industrie du fer, a chargé M. Voltz de suivre les essais qui ont été faits dans le Wurtemberg, et il m'a donné la mission d'étudier les procédés suivis en Ecosse et en Aiiï.,deterre ce rapport contient les diffé-

rentes observations quej'ai faites, pendant cette mission.

Exposé.