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EMPLOI DE L'AIR CHAUD
à M. Macintosh connu depuis long-temps dans le monde inli communiqua ses idées
dustriel par son esprit d'invention (i). Us se réunirent pour entreprendre à l'usine de la Clyde, de concert avec M. Wilson., l'un des propriétaires de cét établissement, une série d'expériences pour éclaircir cette importante question. Dans la première expérience, l'air fut chauffé dans une espèce de coffre rectangulaire en tôle de w pieds (2) de long, sur 4 pieds de haut et 3 de large, semblable aux chaudières des machines à vapeur. L'air provenant de la machine soufflante était introduit dans cette capacité, où il s'échauffait avant de se rendre dans le haut-fourneau, Malgré l'imperfection de ce procédé, qui ne permit d'élever la température de l'air qu'a 2000. Fahrenheit ( 93° 3 cent. ) , on pouvait déjà pressentir que l'idée de M. Nielson était destinée à produire une révolution dans le travail du fer. Ce premier appareil n'ayant résisté que peu de temps à l'action de la
DANS LES USINES A FER.
433 étant très-coûteux, on lui substitua un tube en fonte
présentant au centre un renflement analogue à une boule de thermomètre; ce second appareil produisit déjà une grande amélioration ; sa durée fut beaucoup plus longue, et la température que l'on put donner à l'air s'éleva à 280° Fahrenheit. (137°,7 cent. ): cette augmentation de température, quoique asez faible, apporta une économie notable de combustible. MM. Nielson , Macintosh et Wilson compri-
rent alors de quel avantage il serait de pouvoir élever la température de l'air de plusieurs centaines de degrés. Ils abandonnèrent ce tube chauffeur, et construisirent un nouvel appareil, présentant un grand développement de tuyaux, chauffés en plusieurs points de leur longueur. Au moyen de cette nouvelle construction, la tempé-
rature de l'air fut portée à 612° Fahrenheit ou 322°,2 cent., température supérieure à celle du
chaleur et de l'oxiclation, et son renouvellement
plomb fondu, et à laquelle ce métal se volatilise. Quoique cette température fût bien audessous de celle qui serait nécessaire pour la
( I) M. Macintosh est l'inventeur du procédé de la
fusion de la fonte ( évaluée à environ 1500° ) cependant elle produisit une économie consi-
fabrication de l'acier au moyen du gaz hydrogène carboné, qui provient de la distillation de la houille.
(2) Les dimensions des différentes parties des appa-
reils étant souvent en nombres ronds, j'ai conservé dans ce rapport les mesures anglaises. Le pied anglais. Le pouce. . schelling
om,3o4692 ou',025991
1- fr. 26 c.
dérable dans la consommation du combustible. On obtint encore un autre avantage d'une grande importance, celui de pouvoir substituer
houille crue au coke, sans que la marche du fourneau en éprouvât le moindre dérangement; la qualité de la fonte fut au contraire, la
améliorée, et 1e fourneau qui rendait à peu près'
Je. l'appellerai aussi que 9° Fahrenheit.= 5° centigrades ;
moitié de fonte n°. i (t), et moitié de fonte
le zéro du thermomètre centigrade correspondant à 32" du thermomètre de Fahrenheit, il faut toujours retrancher 32° des nombres exprimés en degrés Fahr., pour les transformer en degrés centigrades.
lage; elle est souvent désignée sous le nom de, fonte noire.
(I) La fonte n°. i est la fonte la plus propre au mou-