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contré .des minerais riches, le filon est devenu de plus en plus stérile ; enfin lorsque je visitai la mine de Santa-Victoria , on venait d'en perdre la trace à la profondeur de 100 mètres environ : si les recherches. que l'on doit suivre encore pendant quelque temps ne donnent pas de meilleurs résultats, il faudra renoncer aux travaux après une dépense de plus d'un Million de francs. Les mineraisque
donnent les recherches actuelles sont traités, à des intervalles assez longs, par grillage et par un procédé d'amalgamation très-simple, dans une petite usine située sur le Rio-Guezna.
Le sentier qui conduit de Guadalcanal dans la plaine basse de l'Andalousie coupe transversalement la Sierra- Morena , et passe au milieu des villages de Cazalia et du Pédroso , situés au centre des montagnes. On traverse la limite de l'Estramadure et de l'Andalousie en entrant dans les premières gorges de la Sierra. A 2 myria mètres
de Guadalcanal on rencontre les anciennes mid'argent de Cazalla, exploitées autrefois par Mines d'rgentnes de cauna. les Fuggars ; il y existe encore des puits muraillés et des restes de constructions à la surface. On re-
connaît aisément, à la nature des déblais qui entourent les puits, que les exploitations avaient pour objet des minerais et des filons entièrement identiques avec ceux de Guadalcanal. Bien que Cazalla soit situé en un point assez élevé, on atteint cependant, aux environs de ce bourg, la région de la végétation africaine, caractérisée par l'Agave americana et le Chamceros humdis, qui recouvrent en abondance le sol de l'Andalousie ; j'avais trouvé précédemment la même limite aux environs de Cordoue, situé vers l'est, sensiblement à la même latitude : il semble-
D'UN VOYAGE EN ESPAGNE.
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ait donc que, dans cette petite étendue les lignes isothermes diffèrent peu des parallèles à l'équateur. Plus communément elles sont dirigées comme les cours d'eau de l'Espagne centrale : si l'on rapproche ce fait des causes géologiques que j'ai signalées précédemment, ou concevra aisément
qu'un tracé de la direction des différentes zônes de végétation présenterait, sous une forme particulière, une conséquence de l'action des onhites. Dans le pays de montagnes, qui s'étend jus-
qu'au Guadalquivir, on ne peut citer d'autres
lieux habités que le bourg de Constanti na , le vil-, lage et les forges du Pédroso. On y. retrouve-1Q même caractère de solitude, qui donne à toutes les... parties de la Sierra-Morena un aspect si particulier. Les crêtes les plus élevées sont composées d'unsier.-Morenae N. E. de grande variété de roches stratifiées appartenant au auSéville. terrain de transition : les calcaires y sont assez rares : au-delà du Pedroso les montagnes prennent -
un relief moins prononcé et des formes très-arrondies; elles sont principalement composées de granites et de micaschistes, qui se désagrégent avec une grande facilité : aussi sont-elles recouvertes d'un sol fertile, bien qu'entièrement privé de culture. La beauté de la végétation na-
turelle est du reste une compensation à l'absence de l'homme : sur les montagnes grani-
tiques croissent des. bois serrés de myrtes, tandis que le cours des ruisseaux est bordé de buissons de lauriers-roses. C'est au pied de ces sur le bord duBassia houiller
montagnes' Guadalquivir et à l'embouchure du Guezna et duNudeej_dielli_aiio. Galapagar,, que se trouve le bassin houiller de Villa-Nueva-del-Rio; il s'est déposé dans des petits golfes compris entre les montagnes ancien-
nes. La plaine dans laquelle coule le Guadal,