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RÉVOLUTIONS SUCCESSIVES. 240 arête; en effet, ils donnent les hauteurs suivantes; en allant de l'ouest à l'est
A l'ouest des Monts-Dores. Au centre vis-à-
vis des MontsDores. A l'est des Monts-Dores.
727m.
Verneugheol Tortebesse Perpezat
892 915
Rochefort Oreival
880
Vernines Saulzet- le- froid
8600'.
013-. i o5o
Ces trois derniers groupes, dont il serait facile de multiplier les détails s'ils étaient nécessaires ici, confirment suffisamment l'existence de la dépres-
sion vers le milieu de la ligne en question sous Rochefort, tout en démontrant un accroissement successif en hauteur , à mesure que l'on se rapproche du prolongement de la chaîne des Puysde-Dôme. Je reviendrai, au reste, plus en détail sur ces faits dans un mémoire spécial sur la configuration de l'ensemble du sol primitif de l'Auvergne. Il est superflu d'y insister davantage pour le moment, n'ayant d'autre but ici que de démontuer que les forces soulevantes ont agi en un point de moindre résistance; c'est pour cette raison que nous voyons les masses ignées y acquérir un immense développement, tandis que partout ailleurs dans l'Auvergne, où elles se sont fait jour par les arêtes culminantes ou lignes de plus
grande épaisseur, elles n'ont produit que des cônes d'une faible importance relative. On peut encore faire un autre rapprochement
'jar rapport aux roches , qui n'est pas non plus sans importance. En effet, ce que nous connaissons des parties, de ce terrain primitif les plus rapprochées du Mont-Dore, comme à la Bour-
DES MONTSDORES.
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boule, à la Guieze, au 'pied de la roche Sana-
doire , nous fait voir qu'il consiste essentiellement en un granite à gros grains, que je démontrerai par
la suite être une des roches primordiales les plus récentes de l'Auvergne; d'ailleurs , on en retrouve beaucoup de fragmens qui ont été rejetés en une foule de points parmi les conglomérats. Il paraîtrait doûc qu'après la sortie des masses granitiques , l'action intérieure a continué à se mani-
fester aux mêmes points par l'expulsion des masses trachytiques et autres qui ont successivement profité de l'ébranlement du soi pour se faire jour, en soulevant et disloquant à mesure les roches antérieures , et les phénomènes ont été successivement toujours du niême ordre.
Les premiers produits de cette période non- c."Fkr.iéraes autant da moins qu'ils sont visibles dans tracnytrass leur contact immédiat avec le granite, comme à et lignites. la Bourboule et autres points de la circonférence du massif, n'offrent de toutes parts qu'une série de conglomérats traehytiques , de texture, de velle ,
couleurs et de dimensions excessivement variées, indiquant soit des 'âges, soit des accidens, soit des
orifices divers. Ils ont rempli d'abord le bassin précédent. Parmi eux nous en voyons qui sont évidemment stratifiés comme des matières déposées par les eaux ; l'on y a d'ailleurs retrouvé auprès de la Bourboule des empreintes de poissons et de végétaux , et en outre des bois présumés charbonnés à cause de leur teinte noire, qu'on pourrait, au reste , attribuer tout aussi bien à une altération particulière au ligneux longtemps. enfoui dans un terrain humide; on en rencontre de pareils dans les conglomérats trèscompactes et ténaces, qu'il a fallu entailler pour Tome V. 1834.