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caractères de filons plus ou moins puissans intercalés dans les masses stratifiées ; de là deux grandes coupes qui peuvent ensuite se subdiviser chacune suivant l'ordre de superposition ou d'intersection. C'est dans ce détail que se présentent les incertitudes pour les filons seulement ; car ils
ne m'ont encore présenté aucun de ces croisemens qu'il serait néanmoins si important de pouvoir constater, afin de déterminer invariablement l'âge relatif des formations auxquelles ils appar-
tiennent; néanmoins, quelques considérations d'un autre ordre peuvent encore nous guider, et j'aurai soin de les faire valoir à mesure que j'y serai amené par la marche que j'ai adoptée. Le résultat final auquel les faits , pris ainsi un à un, me conduisent, est analogue à celui auquel MM. Elie de Beaumont et Dufrenoy étaient
parvenus de leur côté. Cette confirmation de mon travail est trop précieuse pour que je ne croie pas devoir la mentionner d'avance comme une garantie de son exactitude. La disposition et la configuration du terrain Relation du terrain p ri mi ti qui encaisse le massif trachytique n'étant trachytique avec le terrainpas sans influence dans la question , je vais les primitif. faire ressortir avant tout. Le Mont-Dore est assis sur une large arête culminante du terrain primitif, dirigée à peu près de l'ouest à l'est, en déviant légèrement au sud. Elle détermine I epartage général des eaux qui se déversent d'une part vers le sud, suivant le Chavanon et la Dordogne, etde l'autre versle nord,où elles se réunissent à la Sioule etau Sioulet de Pont-au-Mur.
Ce qu'il est essentiel d'observer en outre, c'est
que cette arête offre dans un de ses points un abaissement sensible, qui résulte de son intersec-
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DES MONTSDORES
RÉVOLUTIONS SUCCESSIVES.
tion presque rectangulaire avec la vallée de la Sioule. C'est dans ce bas-fond que s'est exercée l'action volcanique; en sorte que, loin de surgir des sommités primitives comme la plupart des autres puys volcaniques del'Auvergne, les produits qui ont constitué le Mont-Dore ont, au contraire,
rempli d'abord une sorte de bassin , et n'ont atteint leur hauteur actuelle qu'en vertu d'une série d'accumulations et d'exhaussemens successifs.
En effet, les nivellemens barométriques, pris sur les points des terrains primitifs les. plus voisins, nous donnent Pour le granite situé derrière la Grange et Murat-
A l'ouest.
le-Quaire
A. l'est.
POUP le granite de la Bourboule Pour le granite de la Guieze
961m.
moyenne.
952m.
943 1124
1124°.
Résultats dont la moyenne générale serait de 1.007 mètres. D'un autre côté nous avons, pour les points les plus bas du terrain trachytique pris dans la vallée
de la Dordogne sur une ligne qui joindrait les points précédens , les hauteurs suivantes Pessy Genestoux Quereilh
.
...
972-. 947 990
dont la hauteur minimum de 947- est encore sensiblement moindre que celle de 1.007 mètres qu'au-
rait dû atteindre le terrain primitif si la d.épreSsion en question n'eût pas existé. On arrive à la même conclusion par les nivellemens pris sur le versant septentrional de cette