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DES MONTS-DORES. RÉVOLUTIONS SUCCESSIVES
encore . alors aucune .des grandes saillies . ni des anfractuosités qui caractérisent la forme actuelle
de ces montagnes, et que la masse formait un plateau dont le niveau était presque horizontal.
En général, l'ensemble des phénomènes que j'ai pu observer dans cette localité m'a convaincu que le résultat d'une ces sommités n'ont pas été à de courtes périodes, série d'actions répétées accumulation de matières mais bien celui d'une des intervalles d'émissions produites à par suite éloignés les uns des autres. Outre le fait de la végétation qui a produit les lignites dont je viens de parler , et qui a exigé une certaine durée de tranquillité pour pouvoir s'établir, la dissemblance complète qui existe entre les caractères des dibien enverses formations trachytiques, prouveont dâ se core que les circonstances intérieures modifier fortement pendant les intervalles intermédiaires, et que par conséquent le temps est un des grands élémens de la question. On peut remarquer que toutes les fois que deux forniations il y se suivent de près dans l'ordre géologique ,
a un certain passage de l'une à l'autre, tanles dis qu'au Mont-Dore les modifications dans anciennes sont presque touroches volcaniques jours aussi tranchées que celles qu'on pourrait découvrir entre deux formations calcaires, par exemple, qui seraient fort éloignées l'une de
l'autre dans la série des terrains sédimentaires. La foimation la plus développée qui paraisse Trachyte des trass "PhY"'de' avoir suivi celle des conglomérats et précédens, et qui s'est déposée par-dessus d'une manière uniforme , comme nous l'avons dit, a
non été le résultat de l'émission d'une matière compléteplus mcollérente , mais qui a dûs:être
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ment fluide. Elle constitue les tracbytes porphyroïdes proprement dits , qui peuvent être sortis par une ou plusieurs fractures et se sont étendus en nappes d'une grande épaisseur. Leur disposition, toute superficielle, offre déjà
un premier caractère saillant, qui dénote une origine simultanée, dans les divers lambeaux qui forment la majeure partie de la surface du MontDore. Ce caractère est confirmé par la similitude qui règne entre ces parties, et elle est telle qu'il est impossible de méconnaître qu'elles sont Je produit d'une même cause.
Ces trachytes constituent le pic de Sancy et une partie de ses alentours, les plateaux de Durbise et de l'Angle qui dominent le ravin des Egra-
vats et le village des Bains, le Puy-Gros ,.
les
plateaux de Bozat, de Chambourguet et des environs du roc de Courlande (Pl. IV,/i'. 1, 2, 3 et 4). Dans tous ces points ils se présentent avec des divisions prismatiques qui , à la vérité , sont informes cependant ce fait, combiné avec celui de l'horizontalité-presque parfaite que les lambeaux affectent en beaucoup de points , démontre que les parties qui sont très-escarpées n'ont pas pu êtreconsoli dées dans leur disposition actuelle. Ainsi le tra-
ebyte du pic de Sancy, qui forme un cône élancé de toutes parts , se lie intimement par tous ses
caractères à celui qui constitue l'assise de la grande cascade, et il n'est pas admissible que des dépôts si différemment situés aient affecté pré-, cisément le même mode d'arrangement molécu-
laire ou de structure. La simplicité est bien plutôt du côté de l'opinion qui considère ces niasses comme ayant été déposées simultané.. nient en assises à peu près horizontales, pu4