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Outre quelquefois que des amas ebnsidérables de minerai se détachent du gîte principal , et
s'enfoncent dans la roche des parois : « On peut en observer plusieurs au fond de la mine de Bellagre, qui sont presque entièrement séparés
de la masse principale ; mais le plus remarquable de tous se trouve près de l'entrée de l'ancienne mine'-dn Poutz; il descend vertiCalcinent sur une profondeur de plus de ein.
quante mètres , en sorte quie le vide laissé par » son exploitation forme un véritable puits. » -Enfin., sur une bien moindre échelle, on » observe très fréquemment de petits rognons de e minerai, soit de fer spathique, soit de fer hy-
.» draté, disséminés dans la roche des parois et souvent séparés des masSes , auxquelles ils tien-. petit quelquefois par' deS veinules. » Lès détails que nous 'V'enons de donner, sur la disposition générale deS'eXploitations de Rancié, montrent que ce gîte .Métallifère ne forme pas, insi qu'on Va cru pendant:long-temps, une couche 'contemporaine au terrain dans lequel il est enclavé.
L'étendue de la Massé métallifère conduit à
cette même conclusion ; en effet, elle est limitée dans le sensde sa longueur, c'est-à-dire de la directiondescouches.M. Marrot -estime qu'on peut valner à mille mètres, mesurés borizontalemeht: Cette longueur, quoique considérable pour un gîte métallifère, ne petit S'aedorder avec la supposiforme tale couche. Quant à sa hauteur, tion
elle est connue depuis le sommet de la mon-
Etendue et puissance du gîte.
tagne jusqu'à sa base; mais tout semble prouver qu'elle ne se prolonge pas au delà. L'ensemble des amas de minerai de fer paraît suivre une ligné à peu près parallèle à la pente
DES PYRÉNÉES.
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de la montagne et n'occupe qu'une bande qui aurait au plus 200 à 240 mètres de puissance. On est conduit à cette opinion en étudiant , ainsi que nous allons l'indiquer, les points où les exploitations sont venues rencontrer. la roche; le fondis que l'on observe au sommet de la mon-
tagne, et qui est. le résultat de l'éboulement d'anciennes exploitations, paraît être l'extrémité supérieure de ce gîte de minerai; d'après son étendue et sa disposition , tout porte à croire que cette extrémité du gîte nedépasse pas la verticale qui passerait par le sommet de la montagne de Rancie; bientôt les amas rentrent fortement vers l'ouest. Ainsi dans la mine de la Roque, la' plus élevée dans la montagne, les travaux -sont loin d'atteindre cette verticale, et d:aiis la mine de là Craugne on voit, ainsi que nous avons déjà eu l'occasion de le faire remarquer, le minerai s'arrêter brusquement à un mur vertical de plus de cent mètres de hauteur. L'aplomb de ce mur, écarté de la verticale des travaux supérieurs d'au moins 15o mètres, montre déjà la disposition en retrait des amas successifs qui composent le gîte: Les travaux de la mine de Lauriette (fig. 1) n'atteignent pas encore les limites du minerai; ils ne peuvent par conséquent nous donner d'indication sur l'étendue du gîte dans le sens horizontal ; mais on peut, jusqu'à un certain point, présumer ses limites par les galeries de communication qui ont été faites pour mettre en connexion la mine deLauriette et celle de la Craugne. Ces travaux, en effet, n'ont rencontré que du minerai disséminé danSla roche, et même bien avant le prolongement du mur de la mine de la- Craugne ils n'ont traversé que de la ro' che.