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EXTRAITS.
CHIMIE.
de fer et de platine: on précipite la dissolution par 'l'ammoniaque; on lave et on dessèche le résidu et on le réduit par le gaz hydrogène dans un tube de verre chauffé au rouge naissant ; il se dégage de l'hydrochlorate d'ammoniaque et de la vapeur d'eau, et il reste dans le tube une poudre noire qui est entièrement pyrophorique. On traite hydrochloricette poudre refroidie par l'acide dégagement de gaz dissout du fer avec que : il se hydrogène, et on a pour résidu une poudre noirâtre pesan te que l'on a cru être un composé d'hydrogène et de platine. Cette poudre s'enflamme bien
au-dessous de la chaleur rouge, quelquefois même détonation et en augmentant de poids; mais avec
j'ai reconnu, en la traitant par l'oxide de cuivre, qu'elle ne renferme pas du tout d'hydrogène, et
qu'elle contient beaucoup de fer allié avec le platine : c'est le premier métal qui, étant dans un état de division extrême, lui donne de la combustibilité. Descostil, en traitant un alliage de zinc et de platine par de l'acide sulfurique étendu, a obtenu une poudre noire qui s'enflammait au-dessous de la chaleur rouge en produisant une forte détonation ; j'ai trouvé que cette poudre renferme jusqu'à o,31 de zinc.
En traitant par l'eau tin alliage de platine et de potassium, M. Davy a obtenu des paillettes
noires qu'il a considérées comme de l'hydrure de platine. Je me propose d'en examiner prochaine-. ment la composition.
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79.. Préparation de rosnnum et de PiRrnium , par
M. Persoz. ( Lu à l'Institut le 18 .fiyrier 1832. )
On chauffe dans un creuset t partie d'osmiure d'iridium, 2 parties de carbonate de soude, et 3 p. de soufre.On trouve les sulfures métalliques au fond du creuset sous forme de petits cristaux ayant l'aspect de la pyrite, par-dessus une couche de sulfure de sodiurn , au milieu de laquelle sont
disséminés quelques petits cristaux de sulfure d'osmium, et enfin, à la surface, une croûte de silicate alcalin légèrement colorée en brun. On trie la matière, on la lave à grande eau par décantation, et il reste un mélange de sulfures d'iridium, d'osmium et de fer : en faisant digérer ce
mélange dans de l'acide muriatique étendu, chaud, tout le fer sulfuré se dissout, et on a les autres sulfures parfaitement purs.
Pour séparer l'iridium de l'osmium, on met
les sulfures dans une cornue de porcelaine avec 3
parties de sulfate acide de mercure; on adapte à la cornue une allonge, un récipient et un flacon contenant de l'ammoniaque, et on chauffe graduellement jusqu'au rouge; il se dégage des va-
peurs qui se condensent dans l'allonge en un
liquide bleu d'indigo, et le col de la cornue
est rempli et souvent obstrué par un composé d'osmium et de mercure. Quant à l'iridium, il reste tout entier dans la panse à l'état d'oxide. On chauffe légèrement le composé d'osmium et de mercure dans un tube de verre, à travers lequel on fa: L passer-un courant de gaz hydrogène; et, par ce moyen, on le réduit et on en extrait tout l'osmium. Le liquide bleu est un oxi-sulfure