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EXPLOITATION DES MINES
DU CORNWALL ET DU DEVON.
d'eau, M. Poisson arrive à l'expression suivante de la quantité de chaleur contenue dans un kilogramme de vapeur d'eau :
table dressée par ces illustres physiciens et insérée dans l'Annuaire du bureau des longitudes
646
C
( 266,67+0)
(0,76) J66,67 ) h
dans laquelle q exprime la quantité de chaleur,. C une constante égale à la quantité de chaleur nécessaire pour vaporiser un kilogr. d'eau prise à 00, sous une pression de orn,76 de mercure et à oo°
647
pour 1830, deux valeurs quelconques de O et de h
correspondantes à l'état de saturation, on doit avoir (266,67 + o)
-7
6
1
366,67 = 0
(a)
la vapeur à la température de 128°,8 et à son maximum de densité, a une tension de 2 -r; at,
leur spécifique de la vapeur d'eau à pression con-
mosphères ou im,90 de mercure. Portant ces valeurs dans l'équation précédente, on en déduit, tout calcul fait,
stante, y le rapport supposé constant entre la
7=1,0899
stante et la chaleur spécifique de la vapeur à
en substituant dans l'équation (a) des valeurs dif-
de température, 0 la température de la vapeur, h la pression en hauteur de mercure , c la chachaleur spécifique de la vapeur à pression convolume constant. (Voyez le Traité de mécanique,
2e. édition, tom. 2, p. 65o; voyez aussi note sur les machines a vapeur, Annales des Mines , série, T. IX, pag. 442 et suivantes.) La valeur de y n'ayant point été déterminée par des expériences directes, on peut y suppléer, en observant que si la quantité de chaleur contenue dans un kilogramme de vapeur prise à l'état de saturation, c'est-à-dire à son maximum de densité , est constante, quelles que soient la pres-
férentes de 0 et de h, prises dans la table de MM. Dulong et Arago, on trouve des valeurs de y un peu différentes ; mais les écarts ne sont pas très considérables. Ainsi à la tension de Io atmosphères, la température de la vapeur prise à son maximum de densité est de 1810,6. En posant 7u,60, on dans l'équation (a) 0 = 181°,6 et h en déduit
Nous supposerons, en conséquence, dans la
sion et la température, la formule précédente doit donner q=C , toutes les fois que l'on y remplace 0 et h par la température et la pression correspondantes à l'état de saturation. Or
valeur générale de q, y
On connaît, par les expériences de MM. Dulong et Arago, les valeurs de 0 et de h correspondantes à cet état, depuis la pression d'une atmosphère ou 8rn,76 de mercure, jusqu'à 24 atmosphères ou 8m,24 de mercure. Ainsi en prenant, dans la.
spécifique de la vapeur d'eau à pression constante, il vient
1,09 : si nous rempla çons en même temps dans cette formule C par 65o, et c par 0,847, qui, d'après une expérience de MM. Laroche et Bérard, exprime la chaleur
= 650+o,847 rt(266,67+0)(_213)-77-366,671 h