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EXPLOITATION DES MINES
DU CORNWALL ET DU DEVON.
dans cette formule, nous remplaçons 0 par 128°8 température constante de la vapeur pendant qu'elle Se dilate, et h par om,38 hauteur de mercure, correspondante à la pression d'une demi - atmosphère que conserve la vapeur à la fin de la course du piston, nous trouvons pour la
l'eau contenue dans la chaudière, puisque une partie de cette chaleur est employée à élever la température des gaz produits par la combustion
quantité de chaleur contenue dans le kilogramme
la chaudière et les corps en contact avec elle.
Si
,
de vapeur qui a fourni un travail moteur de
44742<m,
moment on la détente a atteint
sa limite,
g= 65o + 444=694,14 Ceci. est la quantité de chaleur à partir de l'eau liquide prise à 00. Comme la chaudière est alimentée avec de l'eau qui est déjà à la température de 500, il en résulte que le foyer ne transmet à l'eau que 644,14
unités de chaleur, dont 600 sont employées à vaporiser l'eau, et 44,14 à entretenir la tempéra-
ture de la vapeur, pendant son expansion. On remarquera que cette quantité de chaleur n'est pas la douzième partie de la première; ce qui fait voir qu'on ne commet pas une erreur grave en la négligeant, comme on le fait habituellement dans le calcul du travail moteur fourni par la vapeur. Le pouvoir calorifique de la houille de bonne
qualité étant au maximum de 7050 unités, il résulte de ce qui précède que la quantité de cha-
leur, développée par la combustion d'un kilogramme de bouille, suffit pour un travail moteur de 48963 1kiI.Xrn à raison de 644,i4 unités de chaleur pour un travail de 44742 xm. Mais on sait que toute la chaleur développée par la combustion ne peut être employée à la vaporisation de
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même, ou de l'air non brûlé qui est entraîné dans
le courant général qui va du cendrier à la cheminée, et qu'une autre partie se perd à échauffir
li paraît que , dans les appareils les mieux construits, un kilogramme de houille ne peut guères vaporiser plus de 7 kilogrammes d'eau, ce qui revient à admettre que les 777 seulement de la
chaleur totale développée par la combustion, sont employés utilement à chauffer l'eau contenue dans la chaudière. Il n'a point été fait d'expériences directes pour déterminer la quantité d'eau évaporée par un kilogramme de houille dans les chaudières du comté de Cornwall. Mais, avant d'en venir à la forme qui est aujourd'hui généralement usitée, On en a eu d'un autre genre, et les essais multipliés que l'on a faits, les précautions infinies que l'on prend journellement pour parvenir à économiser le combustible dont le prix est assez élevé, ne me laissent guéres de doute que la forme actuelle des chaudières ne soit aussi favorable que toute autre à l'économie du combustible. J'ajouterai encore que les chauffeurs ont soin de charger le combustible par petites portions, de fermer la porte du foyer aussitôt après chaque charge, et conduisent le feu avec beaucoup de précaution. J'admettrai, en conséquence, que la quantité de chaleur utilisée à la vaporisation de l'eau est les 777 de la chaleur totale développée par
la combustion, et qu'ainsi chaque kilogramme
de houille fournit un travail moteur égal à