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TRAITEMENT DU MINERAI DE CUIVRE 672 On brûle moyennement deux tonnes (20301de houille, et de om.cub.,138 à o'n.cub*,2o6 ( 4 à 6
bushels ) de charbon de bois par opération.
Quatre ouvriers, dont un affineur ou maitre ouvrier (foreman), sont employés au raffinage ; ils se relaient les uns les autres durant vingt-
quatre heures: vers la fin de l'affinage, ils travaillent tous les quatre à la fois. Un seul poste d'ouvriers suffit par fourneau , quoique les affinages se succèdent presque sans interruption. :r Les ouvriers se servent des escarbilles prodifites par la combustion de la houille, pour activer ou diminuer la chaleur; ils les jettent ou les laissent sur la grille de la chauffe, en plus on: moins grande quantité, suivant qu'ils jugent néCessaire de donner moins ou plus d'activité au feu'.
Pendant la durée du rôtissage, ces morceatix sont disposés de manière à ralentir la combustion et à donner une chaleur modérée. Pour les 'Ceips
D kNS LE PAYS DE GALLES.
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Observations générales. Toutes les opérations dont nous venons de ren-
dre compte, grillages, fontes et raffinage, marchent jour et nuit, dimandies et jours de fête, sans antres interruptions que celles qui sont nécessaires pour réparer les fourneaux. En récapitulant /a consommation du combus-
tible dans chaque opération, on trouve que l'on consomme au plus 17 tonnes de houille pour obtenir une tonne de cuivre raffiné. Le prix moyen du minerai du Cornouailles
correspondant aux années 1828, 1829, 183o, 1831 , 1832 sur le marché de Redruth, est 5115sh.81 (te fr. 8o c.) la tonne (1). Le prix de la tonne, rendue à Neath ou à Swansea, ne doit pas beaucoup différer de ce prix-là , parce que le
minerai est pris en retour par les navires qui transportent la houille du pays de Galles dans
de feu, par exemple, à la fin de l'affinage', "on ringarde de manière à dégager la grille..
- Durant hiffinage, on maintient;la,,surfacMa
bain métallique couverte de charbo1ii41boisret
le Cornouailles. En admettant que la tonne revient 15o fr., nous ne serons donc pas au-dessous de la vérité, surtout si nous considérons qu'en 1832,
de huches; c est afin de réduire l'oXide,de cuivre
pour la teneur en cuivre du minerai traité dans les usines du pays de Galles, il faudra 12 tonnes et demie de minerai par tonne de cuivre raffiné, et il entrera dans la valeur de la tonne de cuivre pour 1,875 fr. de minerai. Dufrenoy et Elie de Beaumont ont admis
qui se trouve encore dans la masse; et-d'empêcher qu'il ne s'en forme de nouveau par l'action du courant d'ar.'Toutefois, il ne faut pas..laisser les choses trop long-temps dans cet état_deJpeur que l'affinage ne soit dépassé, :eirconst4ânée4ans laquelle le cuivre devient cassant: Il est important de chauffer d'avance les poches Servant à puiser :le Cuivre; des outils froids intrc
duits dans le métal fondu' donnent lieu à des explosions.
et pendant les marchés d'octobre 1833, le prix du minerai a été au delà de 15o fr. Prenons 8 p.:0
que les frais de fabrication; sont de 5oo à 600 fe.
par tonne; en supposant que depuis dix ans ces frais aient été simplifiés , nous pourrion (1) Tableau re. 2.
Tonie V, 1834.