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TRAITEMEN't DU MINERAI DE EIJIVRE
tant que possible, les Métaux étranger S contenus dans le cuivre noir. Le feu est conduit très douce-
ment, de manière à chauffer les pains sans les fondre.
Quand on juge le rôtissage terminé, on augmente la chaleur, le métal entre peu à peu en fusion; tout est ordinairement fondu au bout de six. heures.
L'ouvrier ouvre alors la porte de travail pour écumer, mais de manière à laisser quelques scories à. la surface du bain Ces scories sont rou-
geâtres, très riches en cuivre, et traitées dans l'opération n°. 6 avec la deuxième matte grillée.
C'est à cette époque que le maître ouvrier (foreman) commence ses essais sur de petites quantités de cuivre qu'il puise avec une poche en fer. Les petits lingots d'essai, aplatis sous le marteau et cassés dans un étau, présentent un grain et une couleur d'après lesquels l'ouvrier juge si le cuivre est prêt au raffinage ou s'il doit encore laisser aller l'opération comme jusqu'alors. Dans ce dernier cas, la porte de travail est refermée, de nouvelles scories se forment, et l'on écume de nouveau quand on croit que le moment est venu. Le maître ouvrier recommence ses essais, qu'i lui
font connaître l'état du métal, et quelles seront à peu près les quantités de bois et de charbon de de bois nécessaires au raffinage. On couvre ensuite de charbon de bois la surface du bain métallique,
et l'opération est abandonnée à elle-même pendant une heure environ. Plus tard l'affineur recommence ses essais d'adans le près lesquels il jette de temps à autre' fourneau, plus ou moins de charbons et de petites bûches qui brûlent à la surface du cuivre. Enfin, une heure avant la fin de l'opération , il plonge
DANS LE PAIS DE GAUSS
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par là porte de travail, dans le métal fondu, une grosse - perche de bois (pole) (i ) dont la combustion produit des dégagemens de gaz, et par suite des bouillonnemens ( the poling) qui renouvellent les surfaces et hâtent l'affinage. Cette perche est ordinairement introduite et retirée à plusieurs reprises.
Pendant que cela se passe, l'affineur continue ses essais, dans lesquels il consulte à la fois la couleur , le grain du cuivre, sa ténacité et sa malléabilité. Ce métal est cassant aussi long-temps qu'il contient de l'oxigène. Le grain devient de plus en plus serré, la cassure de plus en plus soyeuse, la couleur passe du rouge sombre au rouge jaunâtre clair. Aussitôt que l'affineur juge l'affinage terminé il ordonne de couler. Les ouvriers puisent le cui-
vre avec des poches en fer, qu'on a eu soin de chauffer d'avance, et lé. Versent dans des lingotières en fonte. La forme et les dimensions des lingotières varient suivant l'usage auquel le cuivre est destiné. Pour ne pas avoir besoin d'un grand nombre de lingotières de la même forme, ôn les prend profondes, et l'on y verse successivement des 'quantités voulues pour former le lingot, en ayant soin de 'ne verser que quand le lingot précédent est déjà refroidi ou du moins solidifié. La durée totale du rôtissage et du raffinage est de vingt-quatre heures;. le produit est d'envirOn quatre tonnes ( 4o6o kilogr. ) de cuivre. eài vu faire usage d'un jeune chêne d'environ aate-ntintiètres de diamètre. On m'a dit qu'on aurait pu se ser)...ir tout aussi bien d'un jeune bouleau ou d'un antre arbre.