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DANS LE PAYS DE GALLES.
Les scories de cette opération sont très peu liquides, fort riches en fer, peu en cuivre. Nous avons vu qu'on les refondait avec le minerai
moules grossièrement préparés dans le sable sur le sol de l'atelier, où elles prennent la forme de pains (pigs ) quadrangulaires aplatis ayant io à 12 centimètres d'épaisseur. Un seul ouvrier conduit l'opération : il reste vingt-quatre heures au fourneau. On choisit , pour cette seconde fonte, un ouvrier plus habile, parce
grillé.
La matte provenant de cette opération ( best metal) est réduite en grenailles ; elle contient
Grillage
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TRAITEMENT DL MINERAI DE CUIVRE
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environ 6o pour loci de cuivre. On brûle ici un peu moins de houille que pour la fusion du minerai grillé; ce n'est pas tout-àfait une demi-tonne par tonne de matte grillée. Un seul ouvrier est employé à chaque fourneau pendant vingt-quatre heures de suite. 5°. Ce grillage se fait de la même manière et
de la deuxièmedans le même appareil que celui de la première matte.
matte. Ou charge aussi quatre tonnes à la fois; l'opération dure vingt - quatre heures : elle est conduite par deux ouvriers. La consommation de combustible, par chaque tonne de matte, est un peu moindre que dans le grillage de la première matte.
6°. La troisième fonte se fait dans le même Fonte de la deuxièt" fourneau que les précédentes. La charge est d'une matte grillée.
tonne ( 1015 kilogrammes) de matte grillée et de scories fort riches provenant du raffinage du cuivre. Après six heures de feu l'ouvrier écume (lie skims) en faisant tomber, avec son râble,
les scories sur le sol de l'atelier. Quand il a cessé d'écumer, il introduit une seconde charge de matte grillée et de scories. Six heures plus
tard il écume de nouveau le bain métallique, et ainsi de suite. Au bout de vingt-quatre heures, lorsque quatre tonnes de matte et quatre à cinq quintaux ( 203 à 254 kulog. ) de scories Ont été chargés et fondus , l'ouvrier débouche le
trou de coulée; la matte se rend alors dans des
qu'une faute commise ici aurait sur le résultat final beaucoup plus d'influence que si elle avait eu lieu dans l'une des opérations précédentes.
La consommation en combustible est un peu moindre que pour la fonte n°. 4, c'est-à-dire audessous d'une demi-tonne de houille par tonne de matte grillée. Un fourneau donne par vingt-quatre heures environ 15 pains (pigs) de cuivre noir, pesant ensemble de deux à trois tonnes (2838à 3045 kil ) ;
ils sont couverts d'ampoules (they are blistered);
on préfère les qualités de cuivre noir qui présentent les plus grandes ampoules. Le cuivre noir renferme moyennement 75, p. Io° de cuivre. Les scories provenant de cette opération sont encore plus visqueuses que celles de la fonte précédente et fort riches en cuivre. Nous savons qu'on ]les i'çraite dans l'opération n°. 4. pains de cuivre noir provenant de deux
Rôtissage et
,coulées,pesant ensemble de cinq à six tonnes
cuivre noir.
sAnt,,disposés,sur la sole du fourneau de rôtissage de, manière à présenter le plus de surface possible au contact de l'air et de la flamme. Quand on en a chargé autant que le fourneau peut en contenir,
om,reterme, et on lute la porte de chargement, An finit Par donner le feu Les douze premières heures sont destinées au rôtissage, opération, dont le but est d'oXiifer , au.,.
raffinage du