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TERRAIN DE TRANSITION
DE NOIS,MANDIE.
les couches quartzeuses- du rocher au sommet
Le stéaschiste noduleux eu couches minces, se dirigant du nord-nord-est au sud-sud-est, et s'inclinant au nord-nord-ouest, se montre sur le bord de la mer depuis le pied du Becquet jusqu'au delà de Tourlaville. Le terrain de transition ancien occupe, dans la
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duquel est construit le fort du Roule, et qui
compose, avec la roche de Corne, suivant M. Du-
hamel, le reste de la montagne jusqu'à Tourlaville, appartient aussi, je crois, au terrain de stéaschistc. Ses couches ont la même direction que celles du quartz et de la grauwacke quart-, zeuse;>maiS leur inclinaison, qui est également au nord, n'est que d'environ 4o0, Le poudingue, qui est si abondant dans le terrain de transition ancien du département de la
Manche, est formé de noyaux, ordinairement .assez petits,' de quartz hyalin et de feldspath, unis par une pâte de stéaschiste , absolument semblable à celle du stéaschiste noduleux, avec lequel il .offi'e de fréquens passages: Sa couleur est communément le gris verdâtre et blanchâtre;
on en rencontre aussi de gris rougeâtre, et le même bloc présente souvent ces différentes
nuances. La puissance de ses couches est parfois de 2,7o; le plus souvent, cependant, leur épaisseur varie de im à im,5o. La montagne du Becguet, à sept kilomètres à l'est de Cherbourg, en
est entièrement formée. Cette montagne est en quelque sorte le prolongement de celle du Roule,
quoiqu'elle en soit séparée par deux petits val Ions. Les couches qu'on y exploite, pour la construction de la digue de Cherbourg, se dirigent
tantôt du nord au sud, en inclinant d'environ 750 à l'ouest; tantôt du nord-est au sud-ouest, avec une inclinaison d'à peu près 600 au nord,
ouest. Le poudingue du Becquet se pique facilement et donne d'excellentes pierres de taille; il fournit aussi de grandes dalles qui servent à faire des payés rustiques, et des clôturespourles champs.
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Hougue, tout l'espace compris entre Cherbourg et Tocqueville. M. Delarue, ingénieur des ponts et chaussées à Valognes, a observé que le sol de presque toutes les bruyères élevées des communes de Tocqueville, Saint-Pierre -Eglise, Varouville, Théville, Çarneville, Maupertus, Gonneville et Ignoville , est formé par le poudingue à pâte de stéaschiste. Le val de Saire, comme je l'ai déjà fait remarquer dans ma première lettre, est tout entier dans Je terrain de transition moyen
dans lequel domine le schiste argileux et la
grauwacke; cependant, au revers de la chaîne de
montagnes qui borde cette vallée au sud-ouest, on trouve sur deux ou trois points, entre Queuehou et la Femelle, des roches qui semblent, par leur nature, devoir être considérées comme ap-
partenant au terrain de stéaschiste. J'ai envoyé au cabinet de l'école royale des mines de Paris, il v
a déjà très loneemps, des échantillons de
ces
roches, sous les noms de talcite amphibolifere et de talcite calcarifère. A l'extrémité orientale de la chaîne qu'on vient de citer, on trouve la monne de la Pernelle, qui est presque entièrement tagtame d'arkose; elle a été décrite, avec beaucoup de soin, par M. Duhamel, dans le tome IX du Journal des mines. Cette roche offre cela de remarquable, qu'elle est souvent traversée par de petits filets de baryte sulfatée. A Lastelle, près de la mine de houille du Messis, on voit, dans le ter-