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DE NORMAN-DIE.
TERRAIN DE TRANSITIOe
min de transition moven, des couches minces d'un arkose miliaire afternant avec des couches plus minces encore de schiste argileux gris verdâtre; ce qui tend à prouver que Varkose de la Pernelle doit être plutôt rangée dans ce même.
3oo mètres environ à gauche de la route, on trouve un amas considérable de diabase granitoïde un peu altérée, dont presque tous les blocs sont enterrés dans un sable provenant de sa décomposition; ce sable est employé pour litière par les cultivateurs des environs, et sert ensuite
terrain que dans celui de transition ancien. A l'ouest de Cherbourg, ce dernier terrain s'étend sur tout le revers de la pointe de la Hague
qui pend au nord-est, et le revers opposé présente des roches de transition moins anciennes. Le chemin qui conduit de S.e.-Croix à Jobourg
d'engrais pour les terres.
peut être considéré comme formant à peu près la ligne de démarcation de ces deux terrains: Il existe de nombreux épanchemens de granite dans le terrain de stéaschiste du département de la Manche; cependant, les granites de Réville, -de
Flamanville, de Tréauville, ainsi que plusieurs autres des environs de Cherbourg, recouvrent des couches de schiste et de granwacke. il me semble
que ce terrain a beaucoup d'analogie avec celui
qui a été décrit par MM. Dufrénov et Élie de Beaumont ( Anmiles des mitu,s , tome IX, page 842 ), lequel renferme la mine d'étain et de cuivre du Cornouailles, et dont la roche principale est un schiste vert auquel les mineurs donnent le nom de killas: Le Monthuchon, près de Coutances, offre une diabase granitoïde qui est composée de feldspath blanc et d'amphibole veit foncé ou noirâtre. Cette roche contient aussi très souvent du quartz dissé-
miné, ainsi que des lamelles de mica, en sorte qu'on devrait peut-être la regarder comme une syénite. .Selon M. Tostain , ingénieur des ponts et chaussées à St.-Lô, la même roche se remarque
encore .à Cambernon , Monteil, - le Ménilbue,
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Hautteville-le-Guichard , St.-Louet-sur-Lozon, la Chapelle-en-Juger et Marigny, un peu au nord de la route de Coutances à. Saint-Lô. Auprès du Pont-Duhamel, entre Condé-sur-Vire et Torigny,
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La grauwacke phylladifère du roc du Ham dans le voisinage de Condé-sur-Vire , m'a paru fort intéressante. Elle fournit des dalles d'une très grande dimension, et se trouve en couches fortement inclinées dans un lieu d'où l'on jouit d'une vue extrêmement belle et fort étendue. Assez près de là, au hameau du Fay, on voit des couches horizontales d'un grès micacé rougeâtre, qui ne sont recouvertes que par des alluvions. Ce grès, quoique moins élevé que le roc du Ham, recouvre probablement la gra uwaeke phylladifère , à cause de l'inclinaison considérable des couches de cette dernière. Il y a tout lieu de penser qu'il dépend de la formation du grès bigarré. La même roche se retrouve encore dans quelques communes des environs , parmi lesquelles on peut citer Troisgots Domjean et Guilberville. Dans celle ci, le grès micacé est, je crois, par rapport aux couches quartzeuses qui forment les sommets de la chaîne des buttes de Montaliot, dans une position absolument semblable à celle qu'occupe le grès micacé du Fay par rapport à la grauwacke phylladifère du Ham. Les anciennes carrières, qui ont fourni les