Annales des Mines (1834, série 3, volume 6) [Image 74]

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RECHERCHE ET EXPLOITATION

DU SEL GEMME.

de ces mêmes massifs, au moyen de galeries ou

tailles, toujours des mêmes dimensions, et de telle sorte qu'il reste en définitive par chaque massif q piliers carrés de 4-,66 de côté.

Cette simultanéité est commandée ici par les règles d'une bonne économie industrielle, qui veut que l'on répartisse autant que possible les avantages de l'exploitation entre les différentes années et par conséquent que l'on ne réserve pas exclusivement pour les dernières l'arrache-ment des massifs évidemment moins coûteux que leur préparation.I1 est vrai qu'en général on pro-

cède différemment dans les mines; mais c'est qu'en général aussi le ruinerai a assez de valeur' pour qu'il importe d'en enlever , s'il est possible jusqu'à la dernière parcelle, ce qui ne peut se faire saris éboulemens, et ce qui entraîne par conséquent l'obligation d'attaquer les massifs par les

points les plus éloignés , par ceux où on ne doit plus revenir, et par suite celle de pousser tout d'a-. bord les travaux préparatoires de ces massifs à la plus grande distance possible. A réserver intact le massif central pour ne pas compromettre la solidité des puits:

La descente des ouvriers s'opère par le puisard jusquà la neuvième couche, et à partir

et 3), de là, par le petit puits ou burtiat e poussé à cet effet jusqu'à la onzième. L'airage est déterminé paria cheminée dela, machine à vapeur, haute de 4o mètres environ, et qui est mise en communication avec le puisard. Jusqu'ici cela a suffi, sans portes ni barrages pour entretenir une bonne circulation d'air dans la mine; mais , comme il n'en sera pas de même par la suite ,on recourra alors à- d'autres artifices

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4ui consisteront: ro, dans un barrage en x; 2.. dans une porte eny ; 3'. dans des portes placées dans les ouvertures réservées à travers les cloisons dont

il a été parlé plus haut, et à travers d'autres cloi-

sons ad hoc, telles que z (fig 3). C'est une ,

disposition analogue à celle qui est employée

aux mines de houille de Newcastle , suivant ce que M. Héron de Villefosse nous a fait connaître dans sa Richesse minérale. Seulement les barrages et les cloisons que nécessite fairage sont construits là après coup et en maçonnerie, tandis que dans notre mine il est plus économique de les réserver à pi ion i clans la masse même du sel.

Après l'entière exploitation d'un groupe on -abattra les cloisons z.

De même, lorsque deux groupes voisins seront exploités, les cloisons contiguës à leur lisière commune devenant inutiles, on les abattra pour réunir les deux groupes en un seul, et ainsi de suite

de procheen proche, de sorte qu'en définitive il n'y aura de sel perdu que celui employé à enclore le champ d'exploitation dans toutson pourtour. C'est d'après ce plan que l'on a travaillé jusqu'à

ce jour, et la fig. 3 montre le développe-

ment .qu'avaient acquis les travaux au i ". janvier 1834. On , voit, par cette figure, que le

champ d'exploitation s'étend seulement d'un côté

de la galerie principale. Quand ce champ sera épuisé,, on en formera un second de l'autre côté.

Il peut être curieux de savoir pour combien d'années peut servir un pareil champ, en supposant seulement qu'il s'étende à 400 mètres des puits, et que l'exploitation annuelle soit de 200,000

quintaux, ce qui est un grand maximum. Or, il est facile de calculer que le sel enlevé cuberait à

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