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RECHERCHE ET EXPLOITATION
-1)11 SEL GEM ME-.
veulent de om,58 par heure : ce volume était encore le même le 20 février 183 r. Et pourtant il faut dire qu'il ne s'était pas toujours tenu fixement. à ce point : ainsi il était descendu jusqu'à o'%35, et s'était élevé jusqu'à o-,76 ; mais après ces écarts, qui étaient de peu de durée , il avait toujours fini par revenir au chiffre indiqué. Le 21 février, on s'aperçut d'une augmentation brusque provenant du puits Saint-Étienne. Le volume était de et il oscilla autour de ce terme entre les limites orn,85 et i °, 12 jusqu'au Io mai. Mais à partir de là il s'était fixé à o-,85 environ , lorsqu'une nouvelle augmentation se fit remarquer le 3o septembre. L'affluence était de 2m,46, et provenant toujours du même puits. Le lendemain elle était de 2u,98 et au bout de peu de temps elle était redescendue
tervalle une trousse picotée de om,32 d'épaisseur sur orn,20 de hauteur. Sur celle-ci on en posa une
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à 2-,5 , terme dont elle ne s'est pas écartée de-
puis.
Quoi qu'il en soit, la machine à vapeur fut obligée dès ce moment de fonctionner jour et nuit, et la conséquence de cela, c'est que s'il fû.t
survenu un accident extraordinaire qui eût arrêté Son jeu pendant quelque temps, ou un nouvel accroissement dans le volume de l'eau, on n'aurait
Cuvelage.
plus pu maitriser cette eau, et qu'il aurait fallu la laisser tomber dans les travaux, il était donc.urgent de sortir de cette situation; c'est pourquoi je résol us d'essayer de faire remonter l'eau salée jusque dans le réservoir sans le secours de la machine, si la pression de son niyeazt le permettait, ou sinon, au moins, de la condamner par un cuvelage. Pour cela , après avoir déboisé sur la hauteur de 3 mètres environ au-dessous de la gargouille
qui recueille l'eau salée du toit de la première couche, on creusa pour asseoir dans le premier 'in-
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seconde de même dimension, puis on éleva du cuvelage de om, i6, en tassant derrière, au fur et à mesure, de la terre glaise bien battue, jusqu'à la rencontre du cadre-gargouille, Arrivé là, on a encore déboisé au- dessus de ce cadre sur la han-, teur de 2",5o environ, et on l'a arraché lui-même. Alors on a bien pu examiner l'état des choses, et on a reconnu, I.. que l'eau n'arrive en quantité notable (comme cela avait déjà lieu auparavant)
que sur la face S.-0. du puits , et même, en un seul endroit de cette face, large de o",4, courant perpendiculairement à cette face, c'est-à-dire du S.-O. au N.-E,; 2'. que le vide observé dès le prin-
cipe au toit de la première couche de sel s'était notablement agrandi au point de sortie du courant, et qu'il avait au bord du puits on',2 de hauteur, cette hauteur diminuant à partir de ce bord, et se réduisant à om,oi, à la profondeur de .4 à 5 mètres, la plus grande à laquelle l'oeil ait
pu atteindre; 3° que cet agrandissement est plutôt fait aux dépens de la roche peu agrégée qui sert. de toit au Sel , qu'aux dépéris du sel-lui-même; 4. que le vide n'a pas sensiblement augmenté dans le reste du pourtour du puits. Cependant, on a continué a élever le cuvelage jusqu'à 1-,5o environ au-dessus de la source, en
y adaptant, en face de celle-ci, un robinet de
on',04 de diamètre, muni d'un ajutage pour aller rejoindre le tuyau destiné à conduire l'eau salée dans les réservoirs, Puis on a établi par-dessus le dernier cadre deux trousses picotées, la première de o°',32, et la seconde de ec,38 d'épaisseur. Au-dessus de ce couronnement , on a laissé vide une