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RECHERCHE ET EXPLOITATION
chargés de ce travail gagnent fr. 3o cent. par jour, Les tonnes, ainsi que je l'ai dit, contiennent 565 kilogr. de sel. Les puits étant creusés un peu au-dessous des places d'accrochage, elles se trou-. vent disposées en contre-bas de ces places, de sorte qu'on les charge, en y versant immédiatement les
brouettes. Pour les décharger au jour, on les re, coit sur des ponts roulans , analogues à ceux dont Extraction
4-sel.
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celle-ci reçoit un cuvier dans lequel tombe l'eau salée du puisard. 2'. On a percé le boyau d pour mettre en corn, muni cation les deux chambres. Dans ce boyau on a établi une conduite qui réunit en une seule capacité les réservoirs et le cuvier. 3", On a pratiqué sur le flanc de la galerie a dite du puisard, et en contre-bas de cette galerie, une chambre g capable de contenir 36 mètres cubes
MM. Dufrénoy et Élie de Beaumont ont parlé dans
d'eau (1) environ.
leur voyage métallurgique en Angleterre. L'élévation des tonnes au jour s opère , comme je l'ai dit plus haut, au moyen d'un tambour horizontal à câbles plats, qui est mu. par une machine
vier c' et dégorgeant dans la chambre-réservoir g.
à vapeur. Cette machine extrait au moins 20 tonnes
par heure ( o par chaque puits) , et elle pourvoit en outre à l'extraction des eaux tant douces que salées. C'est même là la plus grande partie de sa tâche, car elle absorbe go heures par semaine, tandis que l'extraction du sel n'en demande que 23, et ne se fait gu ères que tous les deux jours. On a vu précédemment qu'une pompe avait été Pompe pour l'extraction dosétablie pour l'épuisement de l'eau douce; mais eaux-s"lé-".
DU SEL GEMME.
que l'eau salée réunie dans une chambre c
(fig. 1), pratiquée dans la troisième couche, était enlevée au moyen des tonnes. Cet état de choses ne pouvait être que provisoire, et il fallait en venir à faire aussi cet épuisement avec. une pompe. Cette nécessité se fit surtout sentir après Pappro, fondissement du puisard qui donna aussi un peu d'eau salée. Or, les dispositionsque je fis exécuter à cet effet, à la fin de 1829, consistent en ce qui suit 1°,0n a pratiqué sur le flanc du puisard, et au
niveau de la chambre c une autre Chambre c.;
40. On a établi dans le puisard une pompe en fonte de 0,09 de diamètre, aspirant dans le cu-
La tige de cette pompe est liée à celle de la pompe d'eau douce qui lui sert de maîtresse tige, et lui donne ainsi son mouvement.
50. A partir de ce réservoir, c'est la pompe
d'eau douce elle-même qui amène l'eau salée au jour, et même jusqu'au lessivoir situé io mètres plus haut.
Pour obtenir ce double résultat, il a suffi,
d'une part, de remplacer l'aspirateur unique de la pompe d'eau douce par un aspirateur double, dont chacune des parties porte un robinet que l'on ouvre ou ferme, selon que l'aspiration doit se faire de tel ou tel côté. De l'autre part, de fermer l'embouchure de la pompe par un stufenbok, en adaptant encore un robinet au dégorgeoir de l'eau
douce, pour obliger l'eau salée à passer dans le tuyau élévatoire. On a vu , au commencement d.e cette seconde Augmentation partie, que le volume de Peau salée était primiti-dd":1%raanirls=.e (i) En ce moment , on en creuse une antre vis -à-vis. Elle
communiquera avec la première , et aura une Capacité quatre fois plus grande.