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DE FOURTOU ET SOUGRAIGNE.
TERRAIN PRÉSU MÉ SALIFÈRE
les grès siliceux inférieurs aux calcaires de la vallée des sources salées. Enfin dans cette vallée, sur le penchant qui la borne au sud, il existait aussi anciennement des exploitations de jayet ouvertes dans des couches minces de grès marneux noir coquiller, différent par conséquent des grès où se trouvaient les mines de Sougraigne et de Fourtou. C'est sur les mêmes couches qu'ont été établis les travaux entrepris dans ces derniers temps. il résulterait de là que les gisemens de jayet se trouvent dans trois systèmes différens de couches de grès ; mais on observe qu'en se prolongeant suivant la direction, ils ne conservent pas partout la même largeur, que quelquefois ils disparaissent même entièrement ou se changent les uns dans les autres; c'est ainsi qu'aux environs de Sougraigne les couches supérieures de grès sont extrêmement développées, et que l'on ne voit plus ni les calcaires marneux inférieurs, ni les marnes noires mêlées de gypse ; tandis qu'a Fourtou , les couches calcaires ont également disparu, et que le grès inférieur paraît s'être développé aux dépens des couches supérieures, et en particulier des marnes noires.
Ce n'est donc que dans la localité qui nous
occupe, que les couches de calcaire siliceux, de
calcaire marneux noir coquiller, et de marnes noires mêlées de gypse et de couches de jayet, se sont développées entre les deux systèmes de grès à lignites. L'association de ces marnes mélangées
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dans lequel cette substance a été mise dernièrement à découvert. Les travaux faits anciennement sur les deux Travaux ro7 couches de grès marneux noir à lignites (au sud l'exploitation de la source salée), ont produit une assez grande du jayet quantité de jayet. Il y a cinq ou six ans, on creusa une galerie dans la couche inférieure de grès marneux à lignites, pour la recherche d'un charbon propre à être employé dans les fours à chauffer le fer. On
alla jusqu'à 20 ou 3o mètres, et, comme les petites veines que l'on trouvait n'augmentaient pas de puissance, on abandonna ce travail. Plus tard, en 1828, on fit de nouveaux travaux de recherche, dans le double but de trouver des couches de charbon exploitables et du sel gemme; mais ces travaux, qui ne furent poussés qu'a une faible profondeur, furent abandonnés dans le cours de l'année 183o. Il y a dans ce moment cinq sources d'eau sa-Sources salées
lée (fig. 2 ) , resserrées dans un espace de 5 à 6 mètres : leurs eaux en se réunissant forment la petite rivière de Sais. Quoique si rapprochées, leur salure n'est pas tout-à-fait la même : les deux premières, à peu près également salées (i et 2), marquent 6° environ à l'aréomètre dit pèse-sel; les deux autres ( 3 et 4) marquent l'une et l'autre 5° et demi ; la cinquième (5) ne marque que 5' au plus.
de gypse avec un dépôt probable de gypse et
La quantité d'eau fournie par chacune d'elles, mesurée approximativement, a été trouvée, au
l'existence d'une source salée sont des faits remar-
mois de mars 1833
quables qui semblent annoncer un dépôt de sel gemme ; surtout si on observe l'analogie de ce terrain avec celui de Saliès (Basses-Pyrénées ),
86,400 lit, d'eau en 24 henrèsPour la ire., environ 43,200 Pour /a Pour la 3". et 4°. réunies. 648,000 21,600 Pour la 5". 799,200 lit. d'eau en 24 heures., Total. .