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CIMENT ASPHALTIQUE
DE PYRIMONT.
cependant, depuis quelques années, à force d'essais et de tâtonnemens pour améliorer les pro-
formation tertiaire des molasses et des nagelfluhe. Ce terrain emplit de ses couches à peu près horizontales le bassin du Rhône, sur une partie consi-
cédés d'application du mastic, on est arrivé, à l'aide de perfectionnemens successifs qui au premier coup d'oeil semblent de peu d'importance, à en assurer complétement la réussite, de manière à le rendre désormais un élément fort important dans les constructions, ll est à croire que la dernière société eût réussi dans son exploitation si une administration trop dispendieuse, et des vices dans son organisation, n'eussent nécessairement
entraîné sa ruine. Aujourd'hui, après ces chances fâcheuses, on reprend l'exploitation sous de plus heureux aus.pices; elle s'opère pour le compte du concessionnaire lui-même, M. de Sassenay, qui s'est établi sur les lieux, et la fabrication est devenue tout-àfait spéciale, bornée à un seul produit, le mastic asphaltique : il y a ainsi unité Cie produit, unité d'intérêt, ce qui offre le grand avantage de simplifier et les travaux et l'administration ; on est sur la voie de perfectiormemens qui doivent en même temps améliorer encore la qualité
des produits, faciliter la fabrication et la rendre plus économique ; les fonds nécessaires pour parvenir à ces résultats ne paraissent pas devoir manquer, et enfin, quoique les mesures soient prises pour accroître la production, elle se trouvera probablement au-dessous de l'étendue des débouchés. Les démens dumastic de Pyrimont sont : graisse ou bitume; 2°.rasphatte ou calcaire bitu-
mineux réduit en poudre. Démens de mastic.
x O. La graisse est le bitume noir liquide qu'on
extrait par lixiviation d'un grès bituminifère qu'on nomme le minerai, et qui appartient à la
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érable de son cours, jusqu'à deux et trois cents
mètres au-dessus du fleuve, se rattache au terrain de même nature de la Suisse, et se développe principalement sur le territoire de Savoie, où l'on exploite les molasses et les gypses. Le grès bitumini, fère se montre en un grand nombre de points des deux rives du Rhône, France et Savoie, jusqu'à Genève, mais principalement dans les environs du Parc, où est établie l'exploitation; le bitume y est ordinairement répandu par places, et très irrégulièrement , suivant que la contexture plus ou moins lâche de la roche a plus ou moins facilité l'imbibition du liquide bitumineux. Tout indique que le bitume, quelle qu'en puisse d'ailleurs être
la source, n'a pénétré les grès que postérieure-
ment à leur dépôt, ce qui fait qu'il n'a pu at-
teindre que les parties dont l'accès n'était point interdit, ou par une compacité trop grande de la roche, ou par l'interposition de ruasses imper-
méables d'argiles ou de marne. L'exploitation s'opère actuellement sur un banc de grès puissant qui présente son affleurement presqu'au niveau du Rhône; elle a lieu au moyen
d'une vaste galerie et de quelques embranchemens qu'on pratique à la poudre dans la roche bitummifère, dont on suit pas à pas la marche souvent irrégulière et capricieuse.
Ces galeries, clans lesquelles les tombereaux pé-
nètrent pour aller charger le minerai, ne s'étendent guères qu'a 90 mètres du jour. Les idées que nous avons émises sur le mode de gisement doivent porter à conclure que le gîte doit aller Tome TU, i834.
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Exploitation du grès.