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SUR LES DÉPÔTS TLBERCULEUN.
DES CONDUITES D EAU DE GRENOBLE.
taines alimentées par d'autres sources prises à la Tronche, sur la rive droite de l'Isère. La conduite, qui autrefois était en plomb et exigeait de fré-
subvenir aux besoins domestiques, et pour assu-
quentes réparations. a été changée en 1827 et remplacée par une conduite en fonte, dans le même système que celui du Rondeau. Ces tuyaux
viennent d'être visités intérieurement, et l'existence des tubercules y a été reconnue. Les eaux de la Tronche sont cependant différentes de celles du Rondeau. Un litre d'eau des premières donne 0g,21 de résidu, composé presque exclusivement de carbonate de chaux; dans les autres, on trouve seulement og,i I de résidu, composé de carbonate de chaux et d'une plus grande proportion d'hydrochlorate de soude. Dans
les eaux du Rondeau, coulant librement à l'air on trouve des poissons et du cresson ; celles de la Tronche, trop chargées de carbonate de chaux, ne contiennent pas ces êtres organiques. Elles avaient déposé dans les anciennes conduites de plomb une légère couche de tuf; celles du Rondeau, au contraire , n'ont point donné la moindre trace d'incrustation calcaire dans les tuyaux de fonte, qui sont lisses et nets comme le premier jour, partout où. il n'existe pas de tuber-
rer la salubrité générale. D'immenses travaux ont été entrepris pour atteindre ce but, et on a cherché sans relâche toutes les conditions d'économie et de solidité. Les conduites de plomb ont été abandonnées comme trop faibles et trop
chères, et la fonte de fer a été préférée pour les grandies conduites. Les modes anciens de jonction ont été changés, parce que les brides avec boulons ne permettaient pas le jeu des dilatations dues aux chan g,emens de températilre.Un
assemblage nouveau, facile et sûr, a été proposé et presque immédiatement adopté dans toute la France pour les constructions de ce genre. Aujourd'hui , des obstacles imprévus compromettent
l'existence de toutes les fontaines établies. Le
danger est grave, et les causes du mal sont encore
incertaines ou hypothéliques. On doit arriver promptement à les connaître par la comparaison des faits, et par l'observation attentive de ce qui se passe sur tous les points où des conduites d'eau ont été établies. Nous adjurons donc les hommes
qui ont à coeur le bien public, de nous aider dans nos recherches, .et de nous apporter le secours de leurs lumières et de leur expérience.
cules.
Les accidens que l'on vient de signaler dans les
deux conduites de Grenoble se sont manifestés aussi dans quelques autres villes, et on vient d'en
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recevoir la nouvelle. Dans cet état de nous venons demander aide et concours àchoses' tous les hommes qui s'intéressent aux travaux d'utilité publique. Dans toutes les, grandes villes on sent le besoin d'amener des eaux abondantes, et de les verser à profiision pour
2. Mémoire sur les oxidations locales et tuberculeuses du fer; par M. PAYEN. ( Extrait )
La suite de mes expériences sur un moyen de
prévenir l'oxidation du fer à l'aide d'une propriété générale que j'ai découverte dans les réactions alcalines, me paraît concourir à donner la