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SUR LES DÉPÔTS TUBERCULEUX
continué et pris la couleur de la rouille, d'abord dans les parties rapprochées de la superficie.
Une solution, saturée à la fois de sel marin et de carbonate de soude a préservé pendant le même temps le fer de toute oxidation , malgré le contact de l'air et la cristallisation d'une partie de chacun des deux sels. La même solution étendue de 9 volumes d'eau,
donna lieu à des concrétions d'oxide mamelonnées.
Cherchant d'après l'expérience précédente les proportions d'eau, de chlorure de sodium et de carbonate de soude qui accéléreraient le plus la formation des concrétions locales cfoxide , j'ai observé qu'une solution saturée à 15 degrés cent.
de ces deux composés, étendue de 75 fois son volume d'eau de Seine, puis filtrée, détermina en moins d'une minute, sur le fer et la fonte, ce commencement d'oxidation qui se manifesta d'abord par quelques points d'un vert pâle; au bout de dix minutes les saillies furent très marquées.
Si, comme a bien voulu me le conseiller
M. Becquerel, l'on augmente la conductibilité dans l'essai précédent en appliquant à l'aide d'un
fil, sur le barreau de fer ou sur un morceau de fonte limés, un fragment de charbon bien calciné, les exubérances verdâtres se montrent plus rapidement encore et surtout beaucoup plus nombreuses. Dans les mêmes solutions faiblement alcalines, mais privées d'air atmosphérique, l'oxidation n'a pas lieu. Dans celles qui contiennent de l'air atmosphérique, l'oxidation s'arrête lorsque l'on prévient l'accès de l'air extérieur.
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DES CONDUITES D'EAU DE GRENOBLE.
Lorsque l'accès de l'air est libre, les concréfions les plus rapprochées de la superficie passent
à un degré d'oxidation plus avancé; Poxidation verdâtre continue à la surface du métal sur les mêmes points, et augmente le volume des concré. tions.
Il résulte des faits précédens et de quelques
autres passés sous silence
10. Que toutes les solutions offrant une faible réaction alcaline peuvent, en préservant le reste, donner lieu à la formation de concrétions locales d'oxide, à certains points de la surface du fer immergé ;
2°. Que cette réaction et sa rapidité varient suivant la présence et les proportions de l'air et de différens sels ; elles varient encore avec les solutions de continuité qni existent entre les parties du métal et enfin avec les circonstances (lu contact de plusieurs morceaux de fer soit entre eux soit avec d'autres corps ;
3°. Que les solutions acides déterminent une oxidation uniforme et moins volumineuse que les
solutions alcalines ( sur le cuivre, les solutions acides et alcalines produisent une oxidation générale ). On aura donc à craindre les concrétions locales
dans les conduits en fer ou en fonte où passeront des eaux très légèrement salées et à faible réaction alcaline : il faudrait sinon renoncer à l'emploi de ce métal, du moins ménager à des distances peu éloignées des démontages faciles ainsi que l'a proposé M. Gras , ingénieur des mines. D'ailleurs l'état de grande division et d'écartement des particules de ces concrétions, permet de
les enlever par un léger frottement ou à l'aide Tome FI, x834.
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