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'nous reste à décrire avec détail la forme, la
n',7 très nombreuses, et se touchent dans la partie in-
disposition -et toutes les circonstances que présentent les tubercules dont il vient d'être parlé. Nous distinguerons ceux qui se sont formés dans l'inté-
moins serrées en s'élevant, et se trouvent séparées
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SUR LES DÉPÔTS TUBERCULEUX
rieur des tuyaux, sous l'influence de l'eau courante, des mamelons d'oxide qui ont été remarqués ailleurs. En effet, quoique d'une nature analogue, ils présentent plusieurs différences importantes à signaler, et qui. jettent du jour sur la question de leur origine. Pour ce qui concerne l'intérieur de la conduite, les trois ouvertures faites au Château-d'Eau, au chemin des Boiteuses, et dans la contre-allée du Cours, ont donné lien à des observations parfaitement concordantes. Les tubercules qui s'y trouvent sont à surface mamelon ée, irrégulière, quelquefois corail °hie; leur saillie est communément de deux centimètres, mais elle peut aller jusqu'à trois, et au .delà
leur base, plus ou moins large, est en général supérieure à leur hauteur; ils sont peu durs, et il est facile de les rompre avec les doigts. Leur disposition surtout a,parti remarquable: ils sont rangés suivant des lignes parfaitement droites, pa-
rallèles à l'axe du tuyau, et situées en nombre égal et à peu près à la même hauteur, soit à droite, soit à gauche du courant, de sorte qu'un plan vertical qui couperait la conduite suivant ses arêtes supérieures et inférieures, la partagerait en deux parties symétriques, quant au nombre et à la disposition des obstructions. Cette symétrie manque
quelquefois; mais on voit qu'une cause générale tendait à la produire, et que des causes accidentelles ont pu seules la troubler. Les rangées de tubercules ne sont pas également espacées; elles sont
DES CONDUITES D'EAU DE GRENOBLE.
férieure de la paroi où elles forment une croûte continue, large et raboteuse; elles deviennent par des zones de fonte entièrement lisses, et recouvertes seulement d'une légère couche d'hydrate de fer comme en bouffie.
Lorsqu'après avoir enlevé un tubercule on
examine son point d'attache, la fonte, sans offrir de dépression bien sensible, paraît altérée; elle est noir, friable, et se laisse facilement creuser avec la pointe d'un couteau ,jusqu'à la profondeur de un, de deux, et même de trois millimètres; en général, l'altération a paru proportionnelle au voçlume des tubercules. On reconnaît au premier .coup d'oeil que ceuxci sont formés d'hydrate de fer ; examinés de très
près, la plupart n'offrent point une texture homogène et compacte; on y distingue une matière noire, ayant un certain éclat presque métallique, qui se ramifie irrégulièrement, et forme des cloisons contre lesquelles sont appliquées des couches de fer hydraté; l'intérieur de ces cloisons est rem-
pli d'une substance noirâtre, tendre, semblable à un limon ocreux. On s'est assuré, à l'aide de réac-
tifs, que cette coloration en noir devait être attribuée à du sulfure de fer extrêmement divisé ; en effet, les tubercules traités à froid par de l'acide hydrochlorique produisent une effervescence vive et prolongée, et le gaz, reçu dans une dissolution
d'acétate de plomb, détermine un précipité noir abondant; quand on abandonne à l'air les parties noires, elles deviennent peu à peu ocreuses, et
en les lessivant avec de l'eau pure on obtient une liqueur légèrement verdâtre qui précipite en