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MINÉRALOGIE
-secondaires de cette substance se déduisent facilement de la forme primitive que nous venons d'indiquer ; on sait en outre que le fer spathique ,variété lamell case de fer carbonaté, présente constamment
mn clivage triple qui conduit au rhomboèdre de 107, La cristallisation de cette substance est cmu même genre que celle de la chaux carbonatée, et il n'existe qu'une légère différence entre les gles de ces deux carbonates long-temps confondus
ensemble, même par le fondateur de la minéra-
ÈXTTIA iTs.
,roitans et faciles à mesurer; deux clivages sont parallèles aux plans diagonaux de l'octaèdre sous lequel se présente la junckérite, et forment entre eux un angle de io8° 26'; le troisième est perpendiculaire à l'axe de ce même octaèdre; ils conduisent par conséquent à un prisme droit rhom. boïdal sous l'angle de o8° 26'. Les deux clivages verticaux sont très faciles, et je les ai observés dans tous les cristaux de juncké-
rite ; je n'ai, au contraire, obtenu que très rarement le troisième.Cette différence tient peut-être à la petitesse des cristaux, qui ont au plus 2
logie. cristallographique. La substance dont je vais
donner la description est composée des mêmes élémens que le fer carbonaté, mais sa forme dérive d'un prisme rhomboïdal droit sous l'angle de 1080 26'. Ces cristaux présentent par conséquent une anomalie avec la cristallisation ordinaire du fer carbonaté; d'un autre côté ils offrent un rapprochement remarquable avec la forme de l'aragonite qui est également un prisme rhomboïdal droit. On peut donc regarder les cristaux de junckérite comme représentant l'aragonite du fer, et, sous ce rapport, cette substance est d'un grand intérêt minéralogique, parce qu'en nous fournissant un nouvel exemple de dimorphisme, elle nous permet de hasarder quelques conjectures sur les lois qui régissent cette propriété remarquable des corps.
Les cristaux de junckérite sont des octaèdres rectangulaires dont les faces, arrondies à la manière des cristaux de diamant, sont presque éga-
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limètres de longueur. La junckérite est d'un gris jaunâtre 'assez analogue à la couleur de certaines variétés de scheelin
calcaire; un grand nombre des cristaux que je possède sont recouverts d'une pellicule ocreuse due à l'altération de leur surface, mais ces mêmes cristaux ont une cassure éclatante et très nette.
Cette substance raie facilement la chaux carbonatée; elle est rayée par la chaux phosphatée et attaquable par tous Ies, acides à l'aide d'une légère chaleur.
Au chalumeau , elle donne avec le borax un verre transparent d'un vert jaunâtre, qui devient brun quand on met une forte proportion de matière. Sa pensanteur spécifique est 3,815. -
La junckérite a été trouvée à la mine de Poul,
les; la surface des cristaux est matte, circonstance
laouen ( Finistère ), dans une galerie de re-
qui, jointe à la convexité des faces, ne permet pas de mesurer les angles de cette substance;
cherche ouverte dans le puits Koenig. Elle tapisse
mais la junckérite possède trois clivages qui dévoilent sa forme primitive; ils sont tous trois mi-
des petites veines quartzeuses qui traversent la grauvvacke dans laquelle le puits est pratiqué. M. Paillete , sons-directeur de l'établissement de
