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OBSERVATIONS
simple description que les bords du Tage méri-
tent peu la réputation qui leur a été faite par
quelques légendes populaires. Plaine Au sud, le cours du Guadalquivir, qui dessine d'Andalousie, la limite de la contrée que je décris, présente des
caractères tout différens. De Cordoue à Séville, et de là jusqu'à la mer, le fleuve coule constamment dans la plaine d'Andalousie, dont le niveau général ne s'élève pas à une grande hauteur audessus de l'océan, du moins dans la partie voisine
du fleuve, la seule qui ait- été indiquée sur la carte. La plaine qui borde la rive gauche du Guadalquivir, entre Séville et Cordoue, ne paraît pas se tenir à plus de 15 mètres au-dessus des eaux du fleuve
celui-ci n'ayant d'ailleurs qu'une faible
pente au-dessous de Séville, il est probable que le niveau de cette partie de l'Andalousie est inférieur
de 5oo mètres au moins à celui des pâturages de l'Estramadure. La limite commune aux deux régions est marquée par le cours du Guadalquivir, et mieux encore par l'opposition des couleurs
qui distinguent les terrains anciens de l'Estramadure des formations tertiaires de la plaine d'Andalousie. Sur le terrain même, et particu-
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qui bordent le cours de plusieurs ruisseaux tels que le Guadalema , le Guadalmez , le Matachel , etc. :la plaine d'Alctidia , près d'Almaden est l'une des plus remarquables. C'est encore ici le lieu de remarquer que plusieurs massifs granitiques, intercalés dans les plaines ondulées de schistes et de grauwackes , présentent un niveau moins élevé que ces dernières : comme exemple
de cette particularité, je dois citer surtout la
plaine granitique de Hinojosa et de Benalcazar,, dominée, sur la plus grande partie de son contour, par des collines de roches stratifiées. lliontagnes.
Au-dessus de l'horizon topographique que j'ai Caractères établi précédemment, s'élèvent, dans toutes sortes tunxe sdde de directions, un grand nombre de chaînes derEstraniadure montagnes dont les caractères généraux, du ,g.néonnétia.
moins ceux qui ont rapport à l'étendue et à la configuration, sont extrêmement variés. Plusieurs d'entre elles, se rattachant par des mouvemens de
terrain assez doux au niveau général du pays, font disparaître sur une grande étendue les caractères assignés au plateau central. Cette circon-
lièrement près de Cordoue, l'opposition est d'autant plus tranchée, n'est point seulement
stance se rencontre fréquemment sur la limite
bien par la haute chaîne de la Sierra-Morena, qui
entre Truxillo et Almaraz , qui, selon toute apparence , n'est qu'une dépendance de la Sierra de
indiquée par un échelon de,-5oo mètres, mais
dessine l'extrême limite du plateau de l'Estramadure , en s'élevant à i000 mètres environ audessus de ce dernier. Vallées
SUR L'ESTRAMADURE.
Les autres dépressions qui existent dans les
secondaires. hautes plaines de l'Estramadure , comparées à celles que je viens de décrire, n'ont qu'une faible importance : je me contenterai de signaler celles
septentrionale de la Sierra-Morena ; elle caractérise surtout cette contrée montagneuse, comprise Guadalupe. Aux approches de ces grands accidens
du sol, l'importance géographique du plateau s'efface presque entièrement, et celui - ci ne semble plus être alors qu'un trait secondaire de la physionomie générale de la contrée. La plupart des montagnes, comprises entre le