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OBSERVATIONS
compagnie ne sente la nécessité de régulariser ces exploitations , et ne renouvelle la tentative faite, il. y a quelques années, pour attaquer le combustible à un niveau beaucoup plus bas, avec des moyens convenables d'épuisement. Terrains secondaires., DPutes sur h presence de ces 11. n'existe en Estramadure rien qui ressemble à terrains ces formations secondaires,en couches horizontales
en Estrannad. ou peu inclinées, qui recouvrent une grande partie
de la France, de l'Angleterre et de -l'Allemagne. L'identité de la plupart des roches du pays, et des fossiles qui y sont contenus, avec ceux des autres contrées de transition, et, ce qui est encore plus cer-
tain, les considérations tirées de la superposition des bassins houillers que je viens de décrire, ne peuvent. laisser aucun doute sur la nature de la majeure partie de la contrée. Toutefois, M. Brongniart a prouvé depuis long - temps que les terrains secondaires,
même les plus modernes, peuvent prendre, dans certaines circonstances, les caractères physiques des terrains les plus anciens ; j'ai pu d'ailleurs constater par moi-même, sur les deux versans des Pyrénées, combien il est facile, au premier aperçu , de confondre, avec le terrain de transition, les roches que M. Dufrénoy a le premier, si légitimement classées dans la formation crétacée. lime semble donc impossible de garantir l'existence du terrain de transition dans plusieurs points où je n'ai
pu être guidé dans mes rapprochemens que par des caractères purement minéralogiques. Les terrains de transition de l'Estramadure ont été d'ailleurs tellement tourmentés que des couches, appartenant évidemment à une même formation,
SUR L'ESTRAMADURE.
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offrent souvent, en des points rapprochés, des directions et des inclinaisons très différentes ; on ne pourrait donc presque jamais fonder légitimement , sur la concordance ou la non concordance de la stratification, la réunion ou la séparation de deux systèmes de couches. Parmi les roches qui, par l'ensemble de leurs
caractères, me paraissent s'écarter le plus de la grande formation de transition de l'Estramadure , et mériter une étude plus approfondie, je signalerai les schistes et les psammites amarantes ou nuancés de diverses couleurs qui existent, sous le méridien de Cordoue, sur les deux versans de la Sierra-Morena. Ces roches, qui contiennent parfois une grandie quantité de fossiles tout-à-fait indistincts, se retrouvent aux environs de Cabezadel-Buey, d'Almaden , d'Espiel , etc. J'indiquerai encore les lambeaux de grès et de calcaires qu'on voit à une petite distance au sud de Cazalla. 8. Terrain tertiaire (2e. étage ).
J'ai rencontré cette formation tertiaire très bien caractérisée surie revers septentrional de la SierraMorena aux portes mêmes de la ville de Cordoue. Elle forme une bande orientée, comme la chaîne
à laquelle elle est adossée, de l'est-nord-est à l'ouest-sud,ouest : elle constitue une série de collines élevées de près de cent mètres au-dessus du fleuve, et dont la réunion compose un petit contrefort qui sépare le versant rapide de :la Sierra des alluvions du Guadalquivir. La roche caracté-. ristique de cette formation est un calcaire terreux, coquiller, à tissu lâche et poreux, contenant une
grande quantité de débris d'animaux, et entre
Calcaire
coquiller de Cordoue.