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SUR L'ESTR A MA DURE.
OBSERVATIONS
autres une térébratule et un oursin identiques avec ceux qu'on 'trouve dans l'île de Corse il
résulte, des renseignemens que je dois à la bien-. veillance de M. Deshayes, que ces derniers fossiles, qui n'ont encore été décrits par aucun auteur,caractérisent le deuxième étage tertiaire qu'on obserye dans la partie méridionale de cette île, près du détroit de Bonifacio,. Les couches du calcaire de Cordoue ont une légère inclinaison, qu'elles doivent sans doute à l'action qui les a 'élevées notablement au - dessus du reste de la plaine : au nord-est de cette ville elles reposent à stratification discordante sur ces roches de nature un peu douteuse , dont j'ai parlé dans le paragraphe précédent : en ce lieu, ce dernier terrain se compose de couches alterna-. tives de schistes et de calcaires compactes pénétrés de veines de chaux carbonatée spathique : la couleur dominante est presque toujours un ama-. rante foncé qui donne aux schistes micacés une. grande analogie avec certaines roches du terrain, de grès bigarré de l'est de la France. Ce système de collines composées de calcaires coquillers modernes, reposant sur un terrain plus ancien, est séparé dela rive droite du Guadalquivir par une bande étroite d'alluvions que je n'ai point indiqués sur la carte , et qui forment une petite plaine sur laquelle est située Cordoue et les jarMarnes grises de Cordoue. dins qui l'entourent. La rive gauche du fleuve,
au contraire, est bordée, au-dessus de la ville par un escarpement de 8o mètres de hauteur, où l'on ne voit que des marnes argileuses à grain fin et de couleur grise. Sur une étendue de deux kilomètres environ, je n'ai observé dans la roche d'autres nuances qu'une disposition plus ou moins.
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grande à prendre la structure schisteuse. Elle a très
peu de consistance, et se: délite aisément en petits fragmens après une courte exposition à l'action de l'air. La section des entiches par le plan de l'escarpement est à peu près horizontale ; mais elles paraissent avoir une légère inclinaison
vers le sud -sud-ouest : elles plongent sous le terrain de transport ou troisième étage tertiaire, qui forme la plus grande partie de la plaine basse de l'Andalousie. En résumé, sous le rapport des caractères extérieurs, je ne, saurais comparer les Marnes de Cordoue à rien mieux qu'aux marnés grises qui accompagnent lés gypses dans le bassin de Paris : je n'y ai point trouvé de débris organiques, mais il est probable qu'elles sont du même
âge que les calcaires coquillers qui s'élèvent à
peu près au même niveau sur l'autre rive du Guadalquivir. Dans le bassin tertiaire enclavé dans le plateau de l'EStramadure , j'ai également observé un calcaire avec coquilles d'eau douce, lequel , ainsi qu'un grand nombre de terrains de même nature;
semble devoir être rapporté à l'étage tertiaire moyen. Cette formation se présente dans cette contrée avec des circonstances peu ordinaires, et
qui, à cause de leur singularité , méritent une
description particulière. A partir des environs de la Serena, le Guadiana coule sans obstacles dans une plaine basse, formée de sables et de cailloux roulés : çà et là dans
cette plaine on rencontre quelques plateaux de même nature, à travers lesquels le fleuve s'est. frayé aisément un large passage. Il. n'en .est pas. de même aux environs de Badajoz une petite chaîne de collines calcaires coupe transversale,
Collines de Badajoz.,