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SYPHON EN BOIS
DE GRANDES DIMENSIONS.
maintinrent lès eaux intérieures , mais encore
tournoyant de grandes quantités d'air .qui semblaient ne nuire en rien à la marche de l'appareil. Il suffisait pour faire cesser les entonnoirs, de maintenir un flotteur au-dessus de l'endroit
41°
produisirent une baisse sensible. Devis de la dépense fr. c.
41 mètres de tuyaux en bois de hêtre, 6mc, 5o
390 164,5o 3o 120 3o 316
à 6o fr Equarrissage et forage à 4f. 5o le mètre courant. Sapin pour échelle om.c., 5o à 6or à 6of Chêne polir support 3o pieux à f
Fer, 7o frettes, pesant 316 kil, à if
Autres objets, tels que crampons, boulons, clous, 6o
estimés
Pompe, suif, goudron Transport à l'étang
200 55 230
Bassin, maçonnerie, main-d'oeuvre
Total général.
.
.1.595,5o
Observations sur la marche du syphon.
Dan§- Tabliée 1825, le syphon marchd seulement pendant huit jours, au bout desquels. les pluies remplirent l'étang et rendirent son service inutile. Pendant l'année suivante, en 826, la sécheresse et la disette d'eau se faisant encore sentir,
on le remit de nouveau en activité ; sa marche
411
où ils se montraient d'ordinaire ; d'autres fois il ne
se produisait aucun entonnoir, lors même que l'extrémité du syphon plongeait dans l'eau, seulement de quelques centimètres.
Qu'il se manifeste ou non des entonnoirs à la surface, le syphon, ou s'arrêtait en donnant
peu de temps à l'avance un écoulement diminuant progressivement, ou bien s'arrêtait brusquement sans aucun indice d'écoulement affaibli. Ces arrêts étaient loin de se présenter à des intervalles con--
servant quelques mesures communes, tantôt ils se montraient tous les deux ou trois jours, d'autres fois beaucoup plus souvent. Après chaque arrêt, le syphon reprenait promptement en manoeuvrant la pompe, et même quand sa marche ralentissait , ce qui était le cas le plus ordinaire, quelques coups de piston suffisaient pour lui rendre son activité première. Les arrêts avec diminution prOgressive danSArrêts gradués. l'écoulement:, proviennent évidemment dé l'air introduit par' le courant d'eau air qui, s'amassait
tuyaux; souvent, quand le .temps était calme
dans les coudes et renflemens ; les arrêts brusques étaient sans doute occasionés par le dégagement subit du gaz renfermé dans la vase amoncelée sur le fond de l'étang. Je ne cherchai pas à remédier à ces inconvéniens légers : dans la circonstance, l'appareil
et l'étang parfaitement tranquille , la surface de l'eau, immédiatement au-dessus de l'orifice d'admission, était agitée, et l'on voyait s'y former des entonnoirs , au milieu desquels pénétraient .en
duit, il me parut plus simple et plus économique
fut alors 41e. dix-sept jours ;Aurait lesquels je fis les observations suivantes: Pendant sa marche', le syphon faisait entendre un bruissement continuel assez fort, produit par le choc de l'eau contre les parois intérieures des
devant fonctionner pendant un temps assez court, au lieu de pratiquer un réservoir destiné à recevoir et laisser échapper l'air intro-
.Psrrêts
brusques.