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TERRAINS TERTIAIRES 424 la Sologne, dont les plaines presque stériles sont recouvertes de sables tertiaires, lesquels présentent mi passage insensible avec lés dépôts d'argile fertigineuse et de minerais de fer qui recouvrent la plupart des plateaux calcaires du Poitou et de l'Angoumois. Ces dépôts, actuellement séparés les uns des autres par leS nombreuses vallées qui traversent ces provinces, étaient autrefois continus, et établissaient la liaison entre les terrains tertiaires du nord de l'Europe et ceux du -Midi.
Les terrains tertiaires, qui n'occupent qu'une
bande étroite depuis Mîmes jusqu'à Bayonne, s'élargissent beaucoup dans la vallée de la Garonne; et la plaine comprise. entre l'Adour et la Garonne est formée de ces terrains. Cet élargissement, remarquable par son étendue, l'est encore davantage par les circonstances de sa composition ; il paraît que c'est le seul point du vaste bassin du Midi où le calcaire grossier existe; cette partie inférieure des terrains tertiaires doit former à une certaine
profondeur le sol des Landes (Pl. X, ,fig. i ), puisqu'on le voit, aux deux extrémités d.e cette vaste plaine, venir butter contre les collines de
--craie de la Saintonge et des Basses-Pyrénées. Peut-
être est-ce à un phénomène de soulèvement que l'on doit de ne rencontrer le calcaire grossier que vers les parois de cette espèce de bassin intérieur , Vallée car la Garonne semble avoir creusé son lit dans de h G-ta:0,17,1,i: une vaste faille ( fig, 3 ) ; sa rive droite une faille, étant bordée de collines dont la hauteur atteint I 20 mètres, tandis que sa rive gauche, constamment plate jusqu'aux environs d'Agen, ne s'élève que de quelques mètres au-dessus des eaux (1), et Pour rendre sensible la différence que j'ai signalêc
DU MIDI DE LA FRANCE.
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que la hauteur moyenne des Landes est de 45 mètres ; cette différence remarquable dans les caractères physiques de la contrée est encore
j'ai réuni dans cette note quelques hauteurs des collines de la rive droite de la Garonne, ainsi que celle des points cnlminans de la rive gauche. Les hauteurs marquées d'un astérisque sont extraites de
l'ouvrage de M. Puissant, sur la triangulation de la France ; les autres , d'un mémoire de M. Deschàmps ,
inspecteur général des ponts et chaussées, sur la canalisation des Landes. Rive
droite. Rive gauche.
Saint-André - de - Cubzac. 74-,99 La Pouaide 101,59 Le Gibault . 124 Soubrac
- 10 ,92
Bordeaux. 8 ,76 Leogean. 43 ,67 Captieux. 4, ,94
On doit faire remarquer que Leogean et Captieux sont placés sur des coteaux.
Les Landes sont à la vérité traversées par une petite
chaîne de collines, dont la hauteur moyenne est de 70 mètres; mais ces collines sont distantes de plus de dix lieues des rives de la Garonne, et le terrain monte d'une manière tellement insensible, qu'on ne peut s'en apercevoir que
par la direction des petits courans qui sillonnent le sol. Du reste, ces collines elles-mêmes sont formées de terrain tertiaire supérieur , circonstance en rapport avec la supposition que la Garonne coule dans une faille. Etang de Mimizan communiquant di-
rectement avec la mer Etang de Cazau. Les trois Lagunes Château de Saint-Magne. La Leyre, près de Moulin Roger, près de Sabres. Rigole de l'Estampon
7.,20 20
65 7° . .
.
.
61 ,20 68 ,8o 76 ,5o