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OBSERVATIONS'
pu donner au lecteur une idée des problèmes importans dont le géologue y trouvera la solution.
Explication des Planches r, 171 et VII, PLANCHE V.
Cette carte a été dressée, avec la grande carte d'Espagne, en quatre feuilles, publiée à Londres CO 1820. Cette dernière , bien qu'elle ait été pour moi un guide fort utile pendant mon voyage en Espagne, contient cependant encore un grand nombre d'erreurs, soit sur la position des villages, soit sur la direction des cours d'eau. J'ai fait disparaître sur la Pl. V toutes celles que l'observation des lieux m'a indiquées. Néanmoins cette projection ne doit encore être regardée que comme une approxima-
tion de la vérité. Pour donner une idée de l'incertitude qui règne encore sur la géographie de cette province, il suffit de remarquer que toutes les cartes , même les plus modernes, à l'imitation de celles de Lopez, présentent
SUR L ESTRAMADURE.
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Montanchès, de Sc:dalla, etc. J'y ai même joint l'indication
de la direction, lorsque la constitution de la chaîne était assez simple pour que ce renseignement pût être fourni aisément par quelques observations de boussole. En ce qui concerne le tracé des terrains , les limites que j'ai données à plusieurs formations granitiques au nord du Guadiana ne sont qu'approximatives ; il y a lieu de croire qu'il existe, au milieu de la grande formation de transition plusieurs affieuremens.de granites, et surtout d'ophites que je n'ai pu observer.' Pro-bablement aussi il existe, dans les gorges de la SierralMorena quelques petits bassins houillers situés dans les parties que je n'ai point visitées ; mais , selon toute apparence , il n'en existe aucun au nord de cette chaîne. An-dessus de la plaine basse qui borde la rive droite
du Guadalquivir, entre Cordoue et Séville, s'élèvent dans plusieurs directions des petites buttes isolées. Je suis porté à croire qu'elles sont le produit de l'action des
ophites qui auront fait percer çà et là dans la plaine
l'étage tertiaire moyen au travers de l'étage supérieur. J'ai
observé des bords du Guadalquivir deux buttes de ce genre, dans la direction de Carmona et d'Ecija.
le Guadalema , l'un des principaux ruisseaux secondaires
PLANCHE VI.
de la contrée, comme un affluent direct du Guadiana, vers lequel 14 coulerait , en suivant la direction de la
Figures 1 , 2, 3 et 4.
Sierra-d'.Alcncer. Je me suis cependant assuré que le Guadalema n'est qu'un affluent du Zuja celui-ci ne se réunit d'ailleurs au Guadiana que plusieurs myriamètres au-des-
Les coupes qui font l'objet de ces diverses figures correspondent exactement aux traces indiquées sur la Pl. par des lignes particulières , mentionnées dans la légende de cette planche. J'ai projeté sur ces plans de coupe les aceidens de terrain qu'aurait constamment à sa gauche
sous de l'embouchure prétendue du Guadalema. L'incertitude est encore plus grande en ce qui touche la représentation du relief du sol; il suffit de parcourir le pays pendant quelques jours pour reconnaître qu'on ne peut trouver à cet égard aucun renseignement précis dans les cartes. Dans de pareilles circonstances , dû me contenter de tracer sur la PI. F.' uni .simple indication des principaux groupes de montagnes. J'ai indiqué particulièrement d'une manière assez précise les limites de la Sierra-Morena, soit, du côté de la plaine d'Andalousie, soit vers les plateaux de l'Estramadure ; donné également d'une manière approximative la position de plusieurs petites chaînes , telles que celles d'Alcocer , de Cabeza- del -Buey , de San-Serval), de Hornachos, de
l'observateur qui cheminerait dans chaque coupe de
gauche à droite , c'est- à-dire , pour la fir,b' par exemple .-l'Alniaraz à Cordoue. Ces projections donnent une idée précise de relief du pays; car la plupart des détails qu'elles
renferment sont extraits de vues et de profils pris sur les lieux. On distingue les parties coupées sur le premier plan des projections d'objets plus éloignés par la différence qui existe dans l'intensité des teintes.
Figures 5, 6, 7 et 8. Ainsi qu'on l'a expliqué avec détail, page 33o, ces fi-